« C'est plus fort que moi! » ; « Si vous étiez à ma place, vous ne feriez pas mieux. ». On utilise souvent ce genre de phrase pour se sauvegarder de toute responsabilité. Cependant, dans cette œuvre de Hegel, l'auteur s'interroge sur le bien-fondé de ces phrases. En effet, peut-on réellement agir contre sa volonté ? Existerait-il des circonstances qui nous pousseraient à agir d'une certaine façon et pas d'une autre ?
Pour Hegel, c'est sur « il n'est ici aucune place pour la relation de causalité » entre les circonstances et mon action, nous sommes maitres de nos actions. C'est ce qu'il va essayer de prouver tout au long du texte.
[...] Ce qui montre encore ici une autre limite de cette formule. L'auteur va donc pour cette raison essayer de corriger le sens de cette formule. En effet, comme remarquer auparavant, Hegel nous informe que notre comportement a été en réalité ( ) actif aussi car je n'ai pas simplement été passif, j'ai choisi librement cette passivité en mettant tel ou tel évènement en avant comme mobile, j'ai donc choisit une sorte de raison à ma passivité grâce à ce mobile c'est justement ce que dit Hegel c'est ma volonté qui a assumé telles circonstances à titre de mobiles, qui les fait valoir comme mobiles En effet, prenons l'exemple suivant, il y a la guerre civile en Lybie et je décide de sortir en voiture cependant, il faut que je fasse le plein pour pouvoir rouler mais le prix du pétrole ne cesse d'augmenter à cause de cette guerre. [...]
[...] Freud et la psychanalyse nous ont ainsi habitués à l'idée d'une force irrépressible en nous : les désirs ou les pulsions inconscientes exercent sur la conscience une tension qui met à l'épreuve l'unité du sujet. Mais le mérite de cet extrait reste entier : l'auteur analyse et dénonce avec force une attitude qui ne nous rend pas dignes de ce que nous sommes, fondamentalement : des êtres libres. [...]
[...] Pour Hegel, c'est sur il n'est ici aucune place pour la relation de causalité entre les circonstances et mon action, nous sommes maitres de nos actions. C'est ce qu'il va essayer de prouver tout au long du texte. Dans un premier temps, nous étudierons l'opinion commune qui affirme que la volonté des individus est la conséquence des mobiles et des circonstances puis dans un second temps nous verrons comment l'auteur réfute totalement la première partit en affirmant la non-existence d'une relation de causalité entre la volonté et les circonstances. [...]
[...] D'ailleurs, on peut noter que le terme mobile est une notion judiciaire, on parle du mobile du crime qui a poussé le criminel à agir de cette façon. On peut donc dire que cette formule a pour but la déresponsabilisation de la personne qui agit. Cependant, prétendre que volonté c'est-à- ma possibilité de délibérer de décider et d'exécuter ce que j'ai décidé, a été déterminée soit poussée par un processus causal antécédent, est quelque chose de tout à fait contradictoire. Si notre action est libre, comment peut-elle aussi n'être que le résultat mécanique des circonstances ? [...]
[...] Donc, le mobile n'existe pas au départ de mon action, c'est une fois cette dernière accomplie que je me justifie en les invoquant. Il n'est ici aucune place pour la relation de causalité Hegel est formel: il ne saurait y avoir ici, quand il s'agit de la volonté place pour un déterminisme physique c'est-à-dire qui explique par un jeu de forces physiques sans faire appel à l'esprit, mes agissements. Pour expliquer cela, Hegel va alors donner la définition d'une relation causale. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture