Commentaire suivi d'une explication d'un paragraphe extrait de la quatrième méditation des Méditations Métaphysiques de Descartes. L'intention de Descartes dans cet extrait est de réfléchir à la question de l'origine de l'erreur ou du jugement faux et de définir les conditions exigées pour l'éviter et d'accéder ainsi à la vérité.
[...] L''éévidence ne constitue-t-elle pas la condition qui permet de penser le rapport de l''entendement et de la volontéé? Conclusion L''intéérêêt de ce texte rééside donc dans le caractèère volontariste de la thééorie de la vééritéé soulignéé par Descartes. La volontéé oblige l''entendement àà l''éévidence, elle l''exige de lui. Descartes rompt donc avec les thééories antéérieures pour lesquelles le jugement spééculatif déécoulait uniquement de l''entendement. Pour Descartes, il incombe àà chacun, par sa propre volontéé, d''ééchapper àà l''erreur grââce àà la capacitéé qu''elle possèède de suspendre le jugement que l''entendement n''a pas encore mûûri. [...]
[...] En effet, la volontéé ne connaîît pas de borne, le principe du tout ou rien s''applique manifestement. La volontéé ne diffèère en rien dans l''homme de ce qu''elle est en Dieu. Quant àà l''entendement,il n''a pas besoin d''êêtre illimitéé car son horizon est toujours limitéé, rééduit (nous ne pouvons en effet concevoir nombre fini d‘‘idéées). Or, le fait que l''entendement soit limitéé ne signifie pas qu''il soit dééfectueux et, de plus, Descartes a éécartéé l''hypothèèse d''un Dieu trompeur. Enfin, et ceci rééduit encore le champs des hypothèèses possibles pour expliquer l''erreur, la distribution des rôôles est assez claire. [...]
[...] Spinoza tend àà intéégrer la volontéé dans l''entendement. Pour lui, l''idéée vraie par exemple celle de telle ou telle propriéétéé du cercle, enveloppe dééjàà sa propre affirmation sans qu''une autre affirmation comme la volontéé ait àà l''affirmer. Cette analyse semble plus proche du sens commun. Ceci entraîîne une autre dééfinition de l''erreur comme conception inadééquate àà l''entendement, une vééritéé partielle et insuffisante par rapport àà la vééritéé complèète. En effet, l''origine de la fausse penséée est l''imagination avec ses déélires que ce soit dans le domaine thééologique, psychologique, ou encore moral. [...]
[...] Cette déécision finale est le fait de la volontéé. Mais celle-ci est obligéée d''attendre l''analyse de l''entendement. L''indifféérence déésigne l''éétat dans lequel elle se trouve faute de raisons qui se permettent de se dééterminer librement. La libertéé la plus haute suppose en fait le maximum de conscience, de lumièère (ce que Descartes appelle la clartéé Un problèème demeure: qui est ce je qui doit contenir la volontéé dans les limites de l''entendement? Les deux exemples destinéés àà illustrer l''analyse se complèètent bien: celui du Cogito oùù la connaissance de l''entendement préécèède la déétermination de la volontéé. [...]
[...] Descartes justifie cette idéée par deux exemples. Le premier exemple préésente les conditions d''accèès au vrai, tandis que le second montre qu''en l''absence d''idéée claire et distincte la volontéé doit rester en suspens. Enfin, la dernièère partie du texte préésente les conclusions de l''auteur qui justifient la fameuse rèègle du doute. Premièère partie: explication du texte Descartes, dèès les premièères lignes de la quatrièème mééditation, s''efforce d''éétablir que Dieu n''est responsable de rien en ce qui concerne le méécanisme de l''erreur. [...]
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