- Mettre en relief l'enjeu et le cheminement du texte
Selon François Jacob, la croyance en général est un gouffre dangereux dans lequel nous nous enfonçons. Dans l'obscurité de ce dernier nous nous égarons et, en pensant voir enfin la lumière, nous refusons l'idée d'un chemin différent ou pire, l'idée de nous être perdus. Nous sommes donc sources de destructions à cause de nos croyances, qui relèvent d'une vérité subjective que nous tentons de faire passer pour absolue. Il oppose par conséquent tout danger à celui du sophisme, rien n'est aussi dangereux que de se penser source d'une vérité unique et absolue relative à tout Homme. Il appuie cette idée en utilisant une litote et en souhaitant commencer sa phrase deux fois de suite par le néant, il englobe en fait tout : toutes les destructions qui se sont déroulées jusqu'à présent et qui se passeront dans le futur sont dues à nos croyances, à l'idée irréversible que nous nous faisons du bien, du mal, du vrai, du faux...
Dans un premier moment, François Jacob justifie sa thèse par deux constatations qu'il nous fait passer pour vérités générales. Ainsi, « tous les crimes de l'Histoire » sont le résultat de nos fausses croyances. En pensant dire vrai dans chacun des camps qui s'opposent, les belligérants réfutent l'idée de la vérité dans le camp adverse. Nous pourrons donc parler des guerres de religion ou bien même d'une querelle entre voisins (...)
[...] Si on en juge par l'extrait du livre de François Jacob, Le jeu des possibles, les croyances révèlent entre les hommes des tensions révélatrices de désastres. En revanche, il ne parle pas des Hommes ayant les mêmes croyances. En effet, si dans une Eglise, les catholiques partagent la même foi et les mêmes croyances, alors la certitude d'avoir raison pour chacun d'entre eux est un point positif. En revanche, celui qui n'est pas sur, celui qui doute est poussé à croire comme les autres, il s'agit alors de la convaincre. [...]
[...] Rien n'est fondé mais tout le semble grâce aux arguments parfois spécieux de l'orateur. L'auteur met sur le même plan tous les massacres sans aucune exception. Il ne différencie donc personne : en prônant la vérité de chacun au nom de ses croyances religieuses, de sa politique il ne permet donc aucune singularité. Dans ces deux constatations, il ne fait donc en aucun cas allusion aux personnes n'ayant pas la foi : les athées, ou bien par exemple aux personnes qui ne votent pas, qui ne croient pas forcement en une politique différente ou potentiellement meilleure, mais qui ont décidé de ne pas croire. [...]
[...] Savoir ce qui est bon pour quelqu'un ou savoir que la terre est ronde dans tous les cas nous pouvons affirmer avec certitude ce que l'on souhaite démontrer en pouvant s'appuyer sur des preuves. Dans Le jeu des possibles, François Jacob utilise cette distinction conceptuelle pour prouver l'irrationalité des conflits fondés sur des croyances que nous faisons passer pour absolues. / Idéologie / Fanatisme Objectivité / Subjectivité Le jugement La Joconde est belle est subjectif alors que ce qui est objectif est universel, vrai pour tous. [...]
[...] La science rassure l'être humain, elle est synonyme de vérité. C'est ainsi que nous nous servons des mathématiques dans des publicités ou encore que nous avons pensé que les épinards étaient riches en fer. Nous essayons donc consciemment ou non de rapprocher la science à notre cause En troisième lieu, François Jacob conclu l'exemple illustrant sa thèse en rééditant cette dernière. Après avoir prouvé l'objectivité de la science et de ses représentants, il se permet donc de les opposer à nos fausses croyances dont nous sommes fortement convaincus. [...]
[...] La subjectivité est aussi l'ensemble des caractéristiques d'une conscience individuelle, ce qui ne correspond pas à une réalité ou à un objet extérieur. François Jacob se pose la question suivante : l' objectivité [ peut- être [convient-elle] mieux que [ ] la subjectivité pour traiter certaines affaires humaines ? Il constate en effet que la science, aussi objective qu'elle est, n'a aucune destruction contrairement au sujet et sa conscience. - Formuler des questions en liaison avec le texte, et, par leur analyse rédigée, montrer leur caractère problématique. [...]
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