Dans la Critique de la raison pure, dont la deuxième édition paraît en 1787, Kant se donne pour but de faire l'examen de la métaphysique, de s'assurer qu'elle est possible et de l'ériger au statut de science, de la même façon que les mathématiques ou la physique. En effet, le terme de « critique » définit une entreprise qui se propose non pas l'extension des connaissances rationnelles (puisqu'elle n'est pas l'étude d'un domaine d'objet qui lui sont propres), mais propose de présenter une justification de ces connaissances rationnelles. La métaphysique est ainsi décrite comme une prétention de l'homme à vouloir acquérir la connaissance d'objets qui se situent au-delà de la nature, c'est-à-dire Dieu, l'âme, mais aussi la liberté, et qui procède uniquement par concepts. Ainsi, comment faire de la métaphysique une science à part entière ? Tel est le problème de la Critique.
[...] Kant vient de démontrer en quoi jugement analytique a priori est insuffisant pour comprendre concept de douze dans sa totalité. Il intègre alors l'idée d'intuition pour introduire le jugement synthétique a posteriori. Dans cette seconde partie, Kant affirme que la connaissance d'un objet nécessite de sortir [des] concepts (l.12), c'est-à-dire de passer d'une idée abstraite à un savoir concret, délivré dans ce cas par ce qu'il nomme intuition (l.12). L'intuition est en effet la représentation immédiate d'un objet, qui nous le donne à connaître, et constitue la matière de nos connaissances, à laquelle le concept apporte la forme. [...]
[...] La connaissance provient ainsi de l'intuition dans un rapport immédiat à l'objet. Cependant, la thèse des jugements synthétiques se confronte à un problème : en effet, comment atteindre, dans le cas de la métaphysique, une connaissance a posteriori d'objets qui se situent au-delà de la nature, comme Dieu, l'immortalité de l'âme, et la liberté ? Avec la combinaison de jugements analytiques et synthétiques, ou plutôt de jugements synthétiques a priori, Kant prend position à mis chemin entre les empiristes (comme Hume et Locke), qui pensent que toutes nos connaissances dérivent de l'expérience sensible, et les rationalistes (comme Descartes ou encore Leibniz) qui considèrent de manière générale que la connaissance dérive de principes innés. [...]
[...] En effet, on note qu'il préconise l'aide de l'intuition (l.12), mais il est également question des unités qu'auparavant je prenais ensemble pour constituer le nombre 5 et ce qui signifie, est c'est le point crucial de l'argumentation, que Kant décompose le concept de cinq, à la manière d'un jugement analytique, donc de façon a priori. Nous pouvons donc en conclure qu'il est strictement nécessaire de combiner les deux sortes de jugements afin d'atteindre la connaissance du chiffre douze, car les jugements analytiques n'ajoutent en effet rien par le prédicat au concept du sujet, mais ne font que le décomposer par moyen de l'analyse en ses divers éléments déjà conçus avec lui ; quant aux jugements synthétiques, ils ajoutent au contraire au concept du sujet un prédicat qui n'y était pas conçu et qu'aucune analyse n'aurait pu en faire sortir. [...]
[...] En effet, le terme de critique définit une entreprise qui se propose non pas l'extension des connaissances rationnelles (puisqu'elle n'est pas l'étude d'un domaine d'objets qui lui sont propres), mais propose de présenter une justification de ces connaissances rationnelles. La métaphysique est ainsi décrite comme une prétention de l'homme à vouloir acquérir la connaissance d'objets qui se situent au-delà de la nature, c'est-à-dire Dieu, l'âme, mais aussi la liberté, et qui procède uniquement par concepts. Ainsi, comment faire de la métaphysique une science à part entière ? Tel est le problème de la Critique. L'importance de l'introduction tient au fait que Kant y expose pour la première fois la problématique de la Critique de la raison pure. [...]
[...] On peut tout d'abord noter que c'est dans les mathématiques, c'est-à-dire dans une science rationnelle et exacte que Kant prend son exemple, conformément au but qu'il s'est assigné de découvrir une caractéristique commune aux mathématiques, à la physique et à la métaphysique. En effet, pour Kant, il est question dans cette première partie de réfuter ce qu'on pourrait penser au premier abord (l.1) en étudiant une proposition mathématique : tout porte à croire, si on l'étudie de manière superficielle, que la proposition 7 + 5 = 12 est une proposition analytique c'est-à-dire qu'on présuppose que la connaissance de cette proposition nous parvient de façon a priori, puisqu'elle est en dehors de toute expérience. [...]
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