Au XIXe siècle, le rapport au réel se modifie. M Loubier souligne dans son introduction au colloque l'ambition totalisante, la volonté nouvelle d'une maîtrise totale du réel, qui apparaît au XIXe siècle, avec des auteurs comme Balzac ou Flaubert. Dans cette optique, la réalité intérieure se présente comme un prolongement de l'ambition réaliste. M. Loubier insiste sur le fait que le réalisme ne se limite pas à une mimesis du réel, il tente de saisir tous les aspects du réel, même les aspects psychologiques. On observe entre Balzac, Victor Hugo, Stendhal et Flaubert un basculement, du réalisme objectif au réalisme subjectif. Flaubert tente de représenter le réel tel qu'il est ressenti. Pour lui une description psychologique est presque plus réelle que la description d'un paysage.
[...] Ses descriptions permettent de mettre en lumière un certain déterminisme de l'environnement, qui a un effet sur le caractère du personnage. Les personnages et les scènes ont ainsi un sens caché. Pour conclure, M.Loubier souligne que le rapport au réel au XIXe siècle, comme l'a montré l'exemple de Balzac, est bien plus complexe qu'il n'y paraît. Il ne s'agit pas de décrire pour décrire, mais de décrire dans un but, faire comprendre le monde, en dévoiler le sens et la logique cachée. [...]
[...] Loubier : Le rapport au réel au XIXe siècle M. Loubier Au XIXe siècle, le rapport au réel se modifie. M Loubier souligne dans son introduction au colloque l'ambition totalisante, la volonté nouvelle d'une maîtrise totale du réel, qui apparaît au XIXe siècle, avec des auteurs comme Balzac ou Flaubert. Dans cette optique, la réalité intérieure se présente comme un prolongement de l'ambition réaliste. M. Loubier insiste sur le fait que le réalisme ne se limite pas à une mimesis du réel, il tente de saisir tous les aspects du réel, même les aspects psychologiques. [...]
[...] Dans l'avant-propos de la Comédie humaine, Balzac va définir sa poétique, en comparant le monde animal et le monde humain. Son modèle est emprunté à l'histoire naturelle, aux savants de l'époque, comme Geoffroy Saint-Hilaire ou G.Cuvier. Ceux-ci avaient entrepris le classement des espèces selon des critères rationnels. Balzac va de même définir les invariants de l'espèce humaine, ainsi que les différences. Balzac emploie l'image d'une gare routière en la comparant au roman. En effet, une gare permet de centraliser tous les transports, qui peuvent ensuite partir dans des directions différentes. [...]
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