Thème : La nature profonde de la connaissance scientifique, l'importance de la dimension expérimentale. Claude Bernard en tire une conséquence sur l'attitude qu'il faut adopter « croire en la science ».
Idées : La science ne nous donne pas La vérité, elle permet de nous approcher de la vérité : « plus ou moins approximative ».
Réfléchit à la façon dont nous constituons nos sciences : approche partielle du vrai. (...)
[...] De tout cela, il résulte donc que, si le raisonnement nous guide dans la science expérimentale, il ne nous impose 25 pas nécessairement ses conséquences. Notre esprit peut toujours rester libre de les accepter ou de les discuter. Si une idée se présente à nous, nous ne devons pas la repousser par cela seul qu'elle n'est pas d'accord avec les conséquences logiques d'une théorie régnante. Nous pouvons suivre notre 30 sentiment et notre idée, donner carrière à notre imagination, pourvu que toutes nos idées ne soient que des prétextes à instituer des expériences nouvelles qui puissent nous fournir des faits probants ou inattendus et féconds. [...]
[...] Elles ne sont que des théories partielles et provisoires Les théories ne sont vraies que dans un contexte: une théorie est toujours contemporaine dans sa manière de servir le réel. Ce n'est pas une raison pour ne pas croire en la science ( ligne 1 ) : il faut donner confiance à un contenu, une démarche dont nous ne sommes pas sûrs. Claude Bernard est entre le scepticisme et le scientisme (excès). Le juste milieu est la méthode expériementale. Pour contrôler la démarche, il faut sans cesse se référer aux faits. [...]
[...] Plan: Ligne 5 à La science repose sur un paradoxe. Déterminisme: il ya un ordre dans les choses, la nature suit des règles, cause et effet liés entre eux. Il y a donc du sens, quelque chose à comprendre. Rapport à Pascal: la nature est immuable dans son ordre, il n'y a pas de hasard. Nous accédons à la compréhension de cet ordre de manière progressive. Ce que nous en connaissons n'est qu'une approche, ce n'est pas une connaissance absolue du monde. [...]
[...] Connaître en vérité, c'est connaître ce qui est. Les faits permettent les idées: les faits sont premiers. Il y a des causes qui justifient que l'erreur est possible et que nous ne sommes jamais sûr d'avoir tout vu : fragilité de la connaissance sensible et des moyens, de la technicité = Double cause d'erreur, car la connaissance s'appuie sur la technique. Ligne 23 à fin: Faire des sciences, c'est utiliser sa raison parce qu'elle nous permet de théoriser le réel. [...]
[...] Il faut associer à la raison l'expérience : hypothèse puis instituer des expériences nouvelles = Science de progrès. Problématique: Doxa: Les connaissances sont certaines, définitives car ces savoirs expriment un ordre nécessaire des choses. L'homme ordinaire se fait usage de la science à travers son utilité: rapport entre la science et la technique. On a tendance à penser que la science s'impose. Pour savoir le vrai, on regarde le modèle scientifique. Paradoxe: Les théories ne représentent que l'état actuel des connaissances: succession de théorisations différentes du réel qui souvent se contredisent. [...]
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