Société civile, Thomas Hobbes, état de nature, droit de propriété, restriction, liberté, société, le citoyen, civilisation, Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, Durkheim, passion intérieure, violence, intérêt personnel
Thomas Hobbes est un philosophe anglais du XVIIème siècle. Il publie en 1642 un ouvrage intitulé Le Citoyen dont provient l'extrait qu'il nous est donné d'étudier. Dans cet extrait le philosophe anglais cherche à montrer les avantages d'une vie en société avec des lois. À travers une étude linéaire, nous tenterons de démontrer en quoi Thomas Hobbes présente les avantages d'une vie en société avec ses règles qui contraignent quelque peu mais protègent surtout vis-à-vis d'une vie à l'état de nature où règne la loi du chacun pour soi avec ce que cela implique de violence. Nous pouvons diviser cet extrait en trois mouvements. Le premier mouvement s'étend du début de l'extrait jusqu'à « ce dont ils seraient à craindre », Hobbes explique que la liberté des uns s'arrête ou commence celle des autres.
[...] Le Citoyen - Thomas Hobbes (1642) - En quoi Thomas Hobbes présente les avantages d'une vie en société avec ses règles ? Thomas Hobbes est un philosophe anglais du XVIIème siècle. Il publie en 1642 un ouvrage intitulé Le Citoyen dont provient l'extrait qu'il nous est donné d'étudier. Dans cet extrait le philosophe anglais cherche à montrer les avantages d'une vie en société avec des lois. À travers une étude linéaire, nous tenterons de démontrer en quoi Thomas Hobbes présente les avantages d'une vie en société avec ses règles qui contraignent quelque peu mais protègent surtout vis-à-vis d'une vie à l'état de nature où règne la loi du chacun pour soi avec ce que cela implique de violence. [...]
[...] « Hors de la société », la propriété n'est pas possible puisque n'importe qui peut vouloir s'arracher mon bien s'il en a la possibilité, s'il me menace, me le prend de force, me tue même pour pouvoir s'accaparer. Familièrement, on peut dire que dans un tel cas, c'est la loi de la jungle qui s'applique. Par opposition, « dans la république », on bénéficie de droits et on peut revendiquer la propriété de tel ou tel objet. On pourra porter plainte pour vol et s'en remettre à l'État pour défendre nos droits. [...]
[...] Hobbes met ainsi en avant le fait que « hors de la société », « chacun a tellement droit sur toutes choses, qu'il ne peut s'en prévaloir et n'a la possession », autrement dit je possède une chose que j'ai pu acquérir éventuellement par la violence jusqu'à ce qu'un plus fort que moi se l'accapare à nouveau, et ainsi de suite dans une spirale infernale de violence. Hobbes utilise donc des termes péjoratifs pour décrire l'état de nature : « continuel brigandage », « exposé à la violence de tous ceux qui voudraient nous ôter les biens et la vie ». Par opposition « dans l'État, cette puissance n'appartient qu'à lui seul ». [...]
[...] Il est préférable de renoncer individuellement à un peu de liberté pour la sécurité de soi-même et des autres. Les individus peuvent alors prospérer selon le mérite et leur travail sans que personne n'empiète sur sa liberté pour son intérêt personnel. C'est parce que Thomas Hobbes a conscience de la violence des passions intérieures qui agitent l'homme qu'il propose de réguler cette agressivité et cet égoïsme naturel par des lois. La richesse de sa pensée philosophique eut une importance considérable sur les générations qui l'ont suivi et même encore maintenant. [...]
[...] En effet, la « liberté » dont joint l'individu dans une société non civile est « infructueuse » parce que si je peux certes jouir de faire ce que je veux, il en est de même pour mon semblable qui peut s'en prendre physiquement à moi par exemple ou me voler. Dans ce cas, la loi qui pourrait avoir tendance à régner est la loi du plus fort. Je peux être satisfait tant que je ne me trouve pas confronté à plus fort que moi. [...]
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