Fiche regroupant les citations philosophiques indispensables à connaître pour le bac.
[...] Un arbre ne se connaît pas misérable. C'est donc être misérable que de se connaître misérable ; mais c'est être grand que de connaître qu'on est misérable. Penser fait la grandeur de l'homme - Descartes : Puis, examinant avec attention ce que j'étais, et voyant que je pouvais feindre que je n'avais aucun corps, et qu'il n'y avait aucun monde, ni aucun lieu où je fusse ; mais que je ne pouvais pas feindre pour cela que je n'étais point ; et qu'au contraire de cela même que je pensais à douter de la vérité des autres choses, il suivait très évidemment et très certainement que j'étais : il explique alors que cette position du sujet, qui transcende la corporalité et tout ce qu'elle implique, que cette solitude radiale du sujet pensant qui permet à Descartes de saisir d'autant mieux l'incontestable évidence du cogito. [...]
[...] - Rousseau : La conscience ne trompe jamais ; elle est le vrai guide de l'homme : elle est à l'âme ce que l'instinct est au corps L'INCONSCIENT : - Freud : C'est de cette manière que la psychanalyse voudrait instruire le moi. Mais, les deux clartés qu'elle nous apporte : savoir, que la vie instinctive de la sexualité ne saurait être complètement domptée en nous et que les processus psychiques sont en eux-mêmes inconscients, et ne deviennent accessibles et subordonnés au moi que par une perception incomplète et incertaine, équivalent à affirmer que le moi n'est pas maître dans sa propre maison : il avoue que pour une part, l'inconscient demeure inconscient et que même la psychanalyse ne pourra pas complètement nous aider à le décrypter et à le rendre conscient. [...]
[...] INTRODUCTION AU COURS DE PHILOSOPHIE : - Socrate, dans Apologie de Socrate, dira que le commencement de la sagesse consiste en cette lucidité sur le savoir dont on dispose : Ce que je sais, c'est que je ne sais pas et il précisera : Ce que je ne sais pas, je ne crois pas non plus le savoir - Aristote (4e siècle avant JC) : en philosophie, il s'agit de mieux penser pour mieux faire, pour mieux vivre, pour être heureux - Kant (17e siècle) définit le domaine de la philosophie par 4 grandes questions : Que puis-je savoir ? : il s'agit de déterminer la source du savoir humain, les limites et les pouvoirs de la connaissance par une interrogation sur les facultés de connaître, qui sont donc la sensibilité et l'entendement, et l'interrogation sur la nature des objets que je veux connaître. Là, selon Kant, le désir de connaître se heurte au problème des questions d'ordre métaphysiques, qui échappent à l'expérience. Que dois-je faire ? [...]
[...] - Hegel : Le besoin universel et absolu d'où découle l'art à son origine dans le fait que l'homme est conscience pesante : pour Hegel, l'art est considéré comme reflet de la conscience de soi. - Pascal : L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature ; mais c'est un roseau permanent : il veut dire que l'homme, en tant qu'espèce est fragile et vulnérable, mais que sa capacité de penser sa propre vulnérabilité fait pourtant de lui l'être le plus noble. Il ajoute : La grandeur de l'Homme est grande en ce qu'il se connaît misérable. [...]
[...] Ces trois premières questions sont en rapport avec la question centrale qui est le problème de la définition de l'homme. - Leibniz (16e siècle) formule la question métaphysique par excellence : Pourquoi y a t il quelque chose plutôt que rien ? - Malebranche (17e siècle) : Non, je ne vous conduirais pas dans une terre étrangère, mais je vous apprendrais peut-être que vous êtes étrangers à vous-mêmes dans votre propre pays - Deleuze (20e siècle) : Le concept, c'est ce qui empêche la pensée d'être une simple opinion, une discussion, un bavardage et il ajoute : La philosophie consiste toujours à inventer des concepts - Nietzsche (19e siècle) : Maturité de l'homme : cela signifie avoir retrouver le sérieux que l'on mettait dans ses jeux enfants - Chesterton (19e-20e siècle) : Non seulement nous sommes tous embarqués sur le même bateau, mais nous avons tous le mal de mer - Descartes (17e siècle) : Toute la philosophie est comme un arbre dont les racines sont la métaphysique, le tronc est la physique, et les branches qui sortent de ce tronc sont toutes les autres sciences qui se réduisent à trois principales, à savoir, la médecine, la mécanique et la morale Il écrit encore : C'est proprement avoir les yeux fermés sans tâcher jamais de les ouvrir que de vivre sans philosopher ( . [...]
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