Je me présente, Léo, diplômé entre autre d'une Licence en Philosophie.J'ai rédigé ce commentaire de texte dans le cadre du contrôle continu du module de Sciences et Morale dans l'Antiquité de ma L3.J'ai décidé de céder la propriété de mes meilleurs travaux à MyStudies.com pour en faciliter la juste diffusion.Je suis une personne avec une éthique : les documents que je vous met ici à disposition, j'en atteste la qualité avec honnêteté.Je me met avec bienveillance à votre place, place à laquelle j'étais il y a encore quelques années de cela.Vous vous apprêtez à faire un investissement, et vous avez raison de le faire : le meilleur investissement qui soi est d'abord envers soi-même.Bon courage !---Comme tout bon commentaire de texte, je vais plus loin que simplement analyser l'extrait : je le replace aussi dans son contexte historique et je fais des ponts vers d'autres mouvements de pensée.Les lignes sont numérotées pour faciliter le commentaire, comme l'exige la méthodologie.Ci-dessous l'extrait de Cicéron que je décortique :“Votre dialectique, maintenant, Epicure a estimé qu'elle ne pouvait servir ni à vivre mieux ni à traiter plus commodément un sujet. C'est à la physique qu'il a donné le plus d'importance. Cette science permet d'étudier à fond ce à quoi répondent les mots, la nature du langage, les rapports de consécution ou d'opposition. D'autre part, la connaissance de toute la nature nous soulage du poids de la superstition, nous libère de la crainte de la mort, nous empêche d'être troublés par l'ignorance des choses, cette ignorance d'où naissent souvent d'affreuses épouvantes ; enfin nous aurons aussi de meilleures mœurs, quand nous aurons appris ce que demande la nature. Et alors, si la connaissance de la physique est chez nous solidement assise, et si nous demeurons fidèles à la règle, à cette règle qu'on peut dire descendue du ciel pour être un moyen universel de connaissance et sur laquelle se régleront tous les jugements, il n'y aura jamais personne dont l'argumentation triomphe de notre conviction et nous en fasse départir. Or, si nous n'avons pas bien pénétré les lois de la nature, il nous sera absolument impossible de défendre les jugements de la sensation. En outre, tout ce que nous apercevons par l'âme a son origine dans les sensations ; si celles-ci doivent toutes être vraies, comme l'enseigne la doctrine d'Epicure, c'est alors qu'enfin il sera possible de connaître et de comprendre quelque chose <avec vérité>. Quant à ceux qui ruinent la véracité de la sensation et qui nient que rien puisse être compris <avec vérité>, ils ne sont même pas capables, une fois la sensation éliminée, de mener à bien l'exposé de leur propre théorie. Ce n'est pas tout : une fois ruinée la connaissance scientifique, c'est aussi la ruine de toute méthode pour la conduite de la vie et pour l'action. C'est ainsi que de la physique tout se tire : le courage en face de la peur de la mort ; la fermeté en face des terreurs de la superstition ; l'absence de trouble dans l'âme, d'où a disparu toute ignorance à l'égard des choses cachées ; la tempérance, une fois qu'on a débrouillé ce qui concerne la nature et les genres de désirs. Enfin, ainsi que je l'ai montré tout à l'heure, grâce à la règle de connaissance et grâce au critérium établi à partir de celle-ci, nous sommes mis à même de distinguer le vrai du faux.“Cicéron – Des termes extrêmes des biens et des maux – Tome 1 – Livre 1 – Importance de la physique – texte établi et traduit par Jules Martha – Editions Les Belles Lettres
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