Dans l'extrait que nous étudions, intitulé « ce que c'est qu'identité et diversité », Locke expose la thématique de la prise de conscience. En effet, l'auteur se demande si la prise de conscience est nécessaire pour définir la responsabilité d'un individu ? Le but de cette question est de savoir si un homme peut juger de manière juste, la culpabilité d'un autre face à une action.
Pour justifier sa thématique, Locke nous laisse observer plusieurs parties. En effet, une première se délimite a partir de « je regarde » ligne 1, jusqu'à « misère » ligne 7. Cette partie constitue une entrée en matière sur la définition d'une personne. Elle est complétée par un questionnement sur la personnalité a partir de « la personnalité » ligne 7 jusqu'à « soit heureux » ligne 13, c'est-à-dire l'aspect unique de l'individu. On peut ensuite noter une troisième partie de « ainsi » ligne 14 à « aucune manière » ligne 19 où Locke s'interroge sur la nécessité de la prise de conscience. Enfin, le but de l'auteur est exprimé de la ligne 19 avec « car supposé » à la fin du texte, où il se demande qui peut juger les actions de chacun.
[...] Sur cette définition s'ajoute donc un deuxième questionnement de Locke pour savoir ce qui qualifie ce soi- même A cette question, il répond que c'est un agent intelligent donc, plus précisément, un être capable de loi donc de raison à qui l'on approprie des actions et qui est capable de bonheur comme de misère. La personne est donc définie, selon Locke, comme un soi-même c'est-à- dire un agent intelligent. Ici, l'auteur veut prouver que la personne dispose d'une capacité d'action qui lui est propre et lui permet d'être capable de loi et de bonheur. [...]
[...] Dans l'extrait que nous étudions, intitulé ce que c'est qu'identité et diversité Locke expose la thématique de la prise de conscience. En effet, l'auteur se demande si la prise de conscience est nécessaire pour définir la responsabilité d'un individu. Le but de cette question est de savoir si un homme peut juger de manière juste, la culpabilité d'un autre face à une action. Pour justifier sa thématique, Locke nous laisse observer plusieurs parties. En effet, une première se délimite à partir de je regarde ligne jusqu'à misère ligne 7. [...]
[...] La conscience permet donc de s'en rendre responsable et donc d'avoir une notion de l'intérêt du bonheur, en ce sens où cet intérêt est fortement lié à la conscience car c'est lui qui régit les notions de malheur et de joie, a fortiori les actions d'une personne. Locke veut donc ici prouver que la conscience est essentielle dans la responsabilité des actes. En somme, la personnalité est, pour Locke, la conscience, c'est-à-dire la connaissance de nos actions passées et présentes ainsi que l'intérêt qu'on leur donne. Locke nous a montré lors des moments un et deux ce qu'est une personne douée de personnalité et donc de conscience. Cette démonstration l'amène donc à se questionner sur l'intérêt de la prise de conscience. [...]
[...] Je pense que la thèse de Locke présente deux aspects. Un premier qui est, a mon sens, irréfutable, c'est-à-dire qu'un homme ne peut pas juger justement de la culpabilité de quelqu'un et que d'autre part, il ne peut pas juger de la prise de conscience d'un individu sur ses actes. Il me semble donc juste de dire que l'homme n'est pas capable de juger objectivement. Toutefois, il me parait discutable de dire que seul Dieu peut juger de la prise de conscience dans la mesure où cela se rapporte aux convictions religieuses de chacun et donc que cette affirmation n'est pas applicable à l'ensemble des individus comme les athées par exemple. [...]
[...] Locke dit donc que seul le divin peut juger, il s'agit donc de Dieu. Il s'interroge sur les raisons pour lesquelles seul Dieu peut juger. A cette question il répond que Dieu donnera à chacun les secrets de leur conscience au moment du jugement dernier. En effet s'ils sont conscients, ils peuvent être jugés justement pour leurs actions. Locke expose donc un argument irréfutable pour l'époque puisqu'il fait appel à la religion. Locke pense donc que seul le divin, Dieu, peut juger dans la mesure où il est omniscient et donc qu'il connaît toutes les informations. [...]
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