Commentaire sur le Chapitre 3 de Candide par Voltaire
Voltaire est un philosophe des Lumières qui a écrit beaucoup de conte philosophique ironique, l'extrait proposé ici provient de son ?uvre Candide et apparaît au début du chapitre trois. Ecrit en 1758 ce conte remporta un grand succès. Le chapitre, dont le titre est : « Comment Candide se sauva d'entre les Bulgares, et ce qu'il advint » raconte la fuite de Candide lors de la guerre opposant les Bulgares et les Abares. Nous allons voir quels sont les procédés utilisés par l'auteur pour dénoncer la guerre. Dans un premier temps, nous verrons les horreurs de la guerre et dans un second temps nous verrons comment Voltaire manie l'ironie.
Les horreurs de la guerre, comment Voltaire manie l'ironie
[...] La description de la guerre de Voltaire est horrible mais il arrive cependant à glisser tout au fil de l'extrait de l'ironie dans le but de nous rende ce passage moins choquant. Dès la première phrase nous pouvons trouver de l'ironie. Voltaire commence en effet son texte par une énumération d'adjectif mélioratif si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné on s'attend donc naturellement à quelque chose de merveilleux ou du moins artistique comme un spectacle. Le dernier mot qui est armées provoque un effet de rupture, de chute. En effet une armée n'est pas belle, leste, brillante, à la rigueur bien ordonnée mais c'est tout. [...]
[...] La suite de la phrase, à propos de la musique, est la suivante une harmonie telle qu'il n'y en eut jamais en enfer On pourrait croire que cette phrase est flatteuse mais bien au contraire. Malgré la tournure superlative avec une harmonie telle qu'il n'y en eu jamais qui nous annonce quelque chose d'absolument merveilleux. Mais le mot enfer mit en comparaison avec le mot harmonie s'y oppose et exprime à la place un haut degré d'horreur. Le mot enfer est là aussi une chute et amuse le lecteur. [...]
[...] Voltaire commence en nous disant que ce village est réduit en cendre selon les lois du droit public Cette citation est mise en avant dans la phrase grâce à l'usage d'une virgule, l'auteur veut en effet bien nous faire comprendre que les lois de son époque sont mauvaises pour ce qu'il s'agit de la guerre. Elle en serait même peut-être responsable et l'initierais peut-être même ! Plus loin dans le texte, Voltaire nous fait une description des habitants après le passage des Bulgares. [...]
[...] Bien sûr que non, personne n'a le droit de vie ou de mort sur autrui ce qui tourne au ridicule toute la philosophie de Gottfried Wilhelm von Leibniz. L'auteur se moquera des philosophes en générale avec la phrase trembler comme un philosophe on en déduit que le philosophe est un homme peureux qui n'agit pas. Pour finir Voltaire utilise l'oxymore boucherie héroïque mots totalement ironiques car une boucherie ne peut pas être héroïque. Par boucherie il entend bien entendu beaucoup de mort tué de façon absolument horrible, un carnage ne peut pas être héroïque. [...]
[...] Dans un premier temps, nous verrons les horreurs de la guerre et dans un second temps nous verrons comment Voltaire manie l'ironie. Voltaire décrit la guerre comme un événement qui retire toute humanité aux soldats comme le montre le verbe renversèrent verbe utilisé en général pour des quilles l'emploi de ce verbe est donc ici un euphémisme. L'auteur ne s'arrête pas avec un seul verbe, il continue en utilisant des adjectif numéraux comme millier d'homme 9000 à 10000 coquins qui nous montre que la guerre provoque beaucoup de victime et nous fait imagine des scènes plus horribles les unes que les autres. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture