Travailler, pour l'être humain, n'est pas un choix : c'est une véritable obligation dans la mesure, où sans le travail, l'homme ne pourrait satisfaire ses besoins. Il semble évident d'affirmer que la vie en société implique le travail. Ce dernier est même un moyen de s'insérer dans la société et d'être reconnu par les autres. Dans les sociétés primitives, les hommes trouvaient dans la nature tout ce dont ils avaient besoin pour survivre. Mais travailler est devenu une nécessité lorsque la population a augmenté car cela a entraîné une rareté des biens naturels. C'est à ce moment que sont nés les outils, l'élevage, l'agriculture et donc le progrès des techniques a commencé. Le travail a donc permis une évolution et un progrès des sociétés. C'est pourquoi, de nos jours, une société où le travail n'existerait plus entraînerait obligatoirement la disparition de cette société. La citation de Boris Vian : "J'en veux à la société de ce qu'elle m'oblige à travailler pour moi au lieu de travailler pour elle" peut sembler contradictoire, car on est plutôt amené à penser qu'on travaille pour la société et non pour soi, puisqu'on vit en société et qu'on dépend toujours des autres (...)
[...] La citation de Boris Vian : J'en veux à la société de ce qu'elle m'oblige à travailler pour moi au lieu de travailler pour elle peut sembler contradictoire, car on est plutôt amené à penser qu'on travaille pour la société et non pour soi, puisqu'on vit en société et qu'on dépend toujours des autres. En partant de ce fait, il semble impossible qu'un homme puisse subvenir à ses besoins tout seul. Pourtant, on peut se demander si l'on travaille réellement pour la société. [...]
[...] La société profite de notre force et de notre obligation à travailler pour nous surveiller et nous exploiter. Voilà pourquoi de nombreuses personnes sont niées et méprisées dans leur travail. En outre, le problème de la vocation se pose, puisqu'on doit faire un choix entre nos rêves et la réalité, et la société nous pousse souvent à faire un métier qu'on ne veut pas forcement faire. C'est pourquoi l'épanouissement au travail est rare, puisque la société nous forme à faire un métier qui nous plaît moins qu'un autre. [...]
[...] Le seul moyen de s'épanouir pleinement à travers son métier est de faire le métier de nos rêves. Or, exercer le métier que l'on désire faire n'est pas toujours possible car ce sont souvent des métiers qui éveillent le fantasme chez les individus, et ce sont des métiers très peu accessibles, ou alors, au contraire, très peu payés. Il faut donc faire un choix entre nos désirs et la réalité de la vie. Pour vivre, un homme a besoin de travailler et de gagner sa vie. [...]
[...] Donc, ce que critique Boris Vian paraît inévitable pour certaines personnes qui n'ont pas les moyens de réaliser leur rêve. De plus, certaines personnes choisissent de faire un métier selon les aspects économiques : par exemple, quelqu'un qui a les moyens de faire un métier avec un salaire très élevé alors que le métier de ses rêves a un salaire dérisoire sera amené à se raisonner et il choisira le métier avec un salaire élevé car la société le forcera à faire ce choix. [...]
[...] Cela n'est pas le cas lorsque un homme travaille pour lui-même, donc il est plus profitable qu'un homme fasse un métier qui lui plaît, voilà la thèse de Boris Vian. Cette citation de Boris Vian soulève certains problèmes, dont la valorisation du travail : si on ne s'épanouit pas à son travail, peut-on faire un éloge du travail ? Il y aurait donc des cas où le travail ne pourrait pas être valorisé, mais alors, pourquoi fait-on un éloge du travail alors que ce n'est pas toujours valorisant pour les hommes de travailler ? Mais il est vrai qu'en général le travail a beaucoup apporté aux sociétés. [...]
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