Bonheurs bonheur, Jachères, Jean Onimus, individualisme, matérialisme, capitalisme, rythme de vie, rythme individualiste, altruisme, nécessité des temps de pause, quête du bonheur, socialisation
Jean Onimus a publié en 1988 son œuvre « Bonheurs, bonheur » dans lequel on retrouve l'extrait « Jachères ». Le thème principal de ce texte est celui du rythme de vie. Cet extrait fait ressortir l'individualisme et le matérialisme comme limite au bonheur. L'auteur commence par montrer le lien entre la civilisation actuelle et l'inaccessibilité au bonheur, puis démontrer les efforts possibles pour accéder au bonheur et finit par mettre l'accent sur la nécessité d'avoir des temps de pauses (de « jachères »).
[...] Toute personne doit pouvoir manifester ses envies, réaliser ses projets, penser comme il le souhaite. En définitive : mettre en pratique les libertés individuelles reconnues par le droit national et international. Ainsi, les sacrifices mentionnés par Jean Onimus doivent être modérés pour ne pas aboutir à la tendance inverse : le malheur. De plus, refouler son individualité peut être néfaste quand on voit les conséquences sociales et sociétales sur des individus en quête de leur identité. Ce qui pose aussi la question du lien entre la vérité et le bonheur, mais c'est là une autre question. [...]
[...] Cet extrait fait ressortir l'individualisme et le matérialisme comme limite au bonheur. L'auteur commence par montrer le lien entre la civilisation actuelle et l'inaccessibilité au bonheur, puis démontrer les efforts possibles pour accéder au bonheur et finit par mettre l'accent sur la nécessité d'avoir des temps de pauses (de « jachères »).Le lien entre la civilisation actuelle et l'inaccessibilité au bonheurDans le premier paragraphe, l'auteur met en lumière deux aspects néfastes de la société : l'individualisme et le capitalisme. Concernant le capitalisme, il n'emploie que deux termes y faisant allusion : « richesse générale » et « la loi du marché ». [...]
[...] Cette cadence nécessite une ouverture sur les autres et sur soi-même. RéflexionLa réflexion de l'auteur débute avec cette idée que l'individualisme s'oppose au bonheur. C'est sur ce point que ce développement portera. Il s'agira de répondre à la question suivante : le bonheur implique-t-il de se tourner uniquement vers autrui ? S'il est vrai que le bonheur ne peut pas naître dans l'ignorance d'autrui, il ne peut pas perdurer dans l'abandon de soi. L'homme est un être vivant qui se distingue des animaux notamment et surtout par son besoin de socialisation. [...]
[...] Sans une « touche » d'altruisme, l'homme ne reste qu'au stade d'animal et ne peut connaître que la satisfaction, si différente du bonheur. En revanche, cette « touche » d'altruisme doit avoir été correctement dosée.En effet, si l'homme fait partie d'un groupe, il est avant tout un individu qui se distingue du reste du groupe. L'individualité doit être prise en considération d'une part pour permettre l'expression des libertés individuelles, d'autre part parce que la quête identitaire et autrement le bonheur ne sont qu'éphémères. En d'autres termes, un excès d'altruisme peut être néfaste à une personne. [...]
[...] L'auteur utilise une pointe d'ironie au travers de sa question à la fin de son premier paragraphe pour apporter une explication sur le phénomène de l'individualisme dans le second. Ce serait par fainéantise (« principe biologique d'économie d'énergie ») que les hommes ne cherchent plus à être altruistes. Les efforts possibles pour accéder au bonheurEn revanche, il considère ensuite que l'ouverture sur l'autre n'est possible qu'en commençant par diminuer le rythme de vie effréné que connaissent la plupart des gens. Ce qui le mène à une comparaison du temps de repos de l'homme à celui de la terre cultivée (soit avec les jachères). [...]
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