L'homme pense être maître de lui dans la mesure où il a la possibilité non seulement de connaître ce qui l'entoure mais aussi ce qui se passe en lui notamment grâce à sa conscience.
Ainsi, selon Bergson, l'homme est victime d'une double erreur sans pour autant en être responsable (...)
[...] Mes sens et ma conscience ne me livrent donc de la réalité qu'une simplification pratique. Dans la vision qu'ils me donnent des choses et de moi-même, les différences inutiles à l'homme sont effacées, les ressemblances utiles à l'homme sont accentuées, des routes me sont tracées à l'avance où mon action s'engagera." L'homme pense être maitre de lui dans la mesure où il a la possibilité non seulement de connaitre ce qui l'entoure mais aussi ce qui se passe en lui notamment grâce à sa conscience. [...]
[...] Dès lors, certaines connaissances nous sont utiles pour parvenir à la réussite de l'action entreprise. Nous procédons donc, tout naturellement, à une sélection des connaissances dans la mesure de ce qui pourrait nous être utile. Il en va de même dans le domaine de l'action. Pour, par exemple, manger une baguette de pain, je ne pense pas aux gestes du boulanger qui a cuisiné ce pain. Ainsi, toutes les actions de l'homme le mettent en relation avec le monde extérieur (les gestes du boulanger) et il choisit involontairement de les négliger si elles lui sont d'aucune utilité. [...]
[...] Pour finir, nous démontrerons que c'est l'efficacité qui prime dans le quotidien La non-intégralité du réel A. Que nous demande la vie ? Qu'est-ce que vivre au quotidien pour l'homme ? C'est parvenir à dépasser les problèmes qu'il rencontre, à contrecarrer convenablement les obstacles pour continuer, jour après jour, poursuivre son existence. Ainsi, il lui est indispensable d'agir. Agir sous-entend savoir prendre la bonne direction pour accomplir un parcours, entretenir des relations cordiales, travailler Ainsi, vivre consiste à agir Or, certaines conditions doivent être réunie pour que l'action soit menée à bien. B. [...]
[...] En effet, une action nécessite une connaissance en particulier alors que j'en ai des millions d'autres. Ainsi, grâce à ce phénomène, une nouvelle situation ne déroute pas l'homme car il a la possibilité de recourir à une connaissance qui lui permettra de répondre avec satisfaction à cette nouvelle action. Or, réagir au nouveau sous-entend ramener celui-ci à ce que l'homme connait déjà dans la mesure où celui-ci va supprimer ce qu'il y a de singulier pour pouvoir l'apparenter à quelque chose qu'il a déjà vécu. [...]
[...] La connaissance plus étroite que la négligence Pour agir, l'homme a besoin d'informations limitées sur le réel. Ainsi, la vie quotidienne engage beaucoup plus de négligence que de connaissances. Cependant, la négligence ne s'apparente pas avec l'ignorance dans la mesure où telle action peut susciter de négliger telle information qui serait nécessaire pour une autre action. Ainsi, les circonstances font varier l'utilité des informations à mettre en œuvre. Quand, je dois prendre le métro, je ne m'intéresse seulement à la ligne que je dois emprunter. D'une situation à une autre, la sélection et donc l'utilité varie. [...]
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