Au travers de ce texte, le thème étudié est la conscience.
La problématique qui peut se dégager du texte est : sur quel plan la spécificité humaine se réalise-t-elle ?
La thèse que l'on peut développer est que ce n'est pas une différence de degré par rapport à l'intelligence (plus ou moins intelligent), mais une différence de nature : l'homme est conscient, il sait qu'il est intelligent.
I- Annonce de la thèse (ligne 1 et 2)
Bergson ne reprend pas l'approche classique distinguant l'homme de l'animal par la possession et l'utilisation de l'intelligence. Il reconnaît l'existence d'une intelligence animale qu'on appelle intelligence pratique (capacité qu'a l'animal d'adapter son comportement à une situation nouvelle mettant en cause la satisfaction de ses besoins). Il y a des animaux plus ou moins intelligents MAIS "le plus intelligent" se distingue de l'homme : "radicale est la différence". Attention car il n'est pas question d'une supériorité de l'homme sur l'animal mais d'une différence fondamentale et irréductible (infranchissable).
II- Sur quoi repose cette différence "radicale" ? (ligne 2 à 5)
La conscience n'est pas une caractéristique observable dans sa totalité, c'est une
"puissance" (ligne 3). Le vivant a donc des potentialités (égalités : tous en disposent) et chaque
individu actualise ce qu'il a choisi : il "dispose" (ligne 3). La spécificité de la conscience ne se
manifeste pas dans l'action à proprement parlée, mais dans ce qui l'a précédée, ce qui en est la
cause.
Mais alors qu'est ce qu'une action consciente ?
(...)
[...] D'une certaine manière tout est possible. (cf l'extrait du Discours de la Méthode par Descartes à la fin du document). Mise au point Par son activité, l'homme ne se contente pas de subvenir à ses besoins de façon plus complexe, plus diversifiée. Il transforme le monde, mais il se transforme aussi en développant ses facultés. Il ne se contente pas de survivre, il EXISTE. On va aborder maintenant la dimension métaphysique du sujet. II- Qu'implique la différence radicale évoquée par Bergson Conscience et progrès (cf le texte de Stuart Mill sur la Nature): l'homme cherche en permanence à les (imperfections de la nature) corriger ou à les atténuer Mais le progrès n'a pas qu'une dimension matérielle. [...]
[...] Aussi, l'invention, la liberté caractérisent la conscience mais également toute activité de création. Troisième partie: Extraits annexes utilisés comme pistes de réflexion " Sitôt que j'eus acquis quelques notions générales touchant la physique, et que commençant à les éprouver en diverses difficultés particulières, j'ai remarqué jusque où elles peuvent conduire, et combien elles diffèrent des principes dont on s'est servi jusqu'à présent, j'ai cru que je ne pouvais les tenir cachées sans pécher grandement contre la loi qui nous oblige à procurer, autant qu'il est en nous, le bien général de tous les hommes. [...]
[...] Tout éloge de la civilisation, de l'art ou de l'invention revient à critiquer la nature, à admettre qu'elle comporte des imperfections, et que la tâche et le mérite de l'homme sont de chercher en permanence à les corriger ou les atténuer. [...]
[...] Annonce de la thèse (ligne 1 et Bergson ne reprend pas l'approche classique distinguant l'homme de l'animal par la possession et l'utilisation de l'intelligence. Il reconnaît l'existence d'une intelligence animale qu'on appelle intelligence pratique (capacité qu'a l'animal d'adapter son comportement à une situation nouvelle mettant en cause la satisfaction de ses besoins). Il y a des animaux plus ou moins intelligents MAIS le plus intelligent se distingue de l'homme : radicale est la différence Attention car il n'est pas question d'une supériorité de l'homme sur l'animal mais d'une différence fondamentale et irréductible (infranchissable). [...]
[...] Enfermé dans les habitudes de l'espèce, il arrivera sans doute à les élargir par son initiative individuelle ; mais il n'échappe à l'automatisme que pour un instant, juste le temps de créer un automatisme nouveau : les portes de sa prison se referment aussitôt ouvertes ; en tirant sur sa chaîne il ne réussit qu'à l'allonger. Avec l'homme, la conscience brise la chaîne. Chez l'homme, et chez l'homme seulement, elle se libère. Bergson, Evolution créatrice Extrait du site actuphilo.com Première partie: Corrigé du texte Introduction Au travers de ce texte, le thème étudié est la conscience. La problématique qui peut se dégager du texte est: sur quel plan la spécificité humaine se réalise-t-elle ? [...]
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