Commentaire de l'extrait La perception du changement tiré de La pensée et le mouvant. Dans ce texte, Bergson s'interroge sur utilité de l'art ?
[...] Bergson, ne voit pas d'autres fonctions, que de nous révéler ce que nous n'arrivons pas à voir, pour l'art. Pour finir sa première partie, l'auteur nous illustre sa théorie en donnant un exemple avec le poète et le romancier, qui d'après lui sont des révélateurs à travers leurs arts, mais en aucun cas des créateurs, ils ne font que rendre perceptible ce qui n'est pas réellement perçu (ce qui est présent en nous ou en dehors de nous sans qu'on en prenne conscience). [...]
[...] A la fin de du texte Bergson le dit, plus nous somme ancrés dans le monde sensible, dans notre vie, qui emprisonne à travers nos besoins, nos actions, moins nous sommes disponible pour contempler les choses qui nous entoure, à chercher à les comprendre, à les voir réellement, et nous finissons par réduire notre champ de vision, à force de ne plus rien percevoir, à force de ne plus rien vouloir découvrir, à force de s'emprisonner nous même et de nous rendre aveugle. On pourrait comparer d'ailleurs les gens qui sont ancrés au monde sensible, aux personnes qui sont dans au fond de la grotte, dans l'allégorie de la caverne, qui ne voient pas les choses telles qu'elles sont en réalité. [...]
[...] Dans la deuxième partie de son texte, Bergson va expliciter sa thèse et l'expliquer, il continue donc en disant que l'artiste n'est pas créateurs de ce qu'il fait car si il nous montre quelque chose de nouveau, on ne serait pas en mesure de le comprendre, car nous n'arrivons même pas à voir notre monde telle qu'il est réellement, c'est pourquoi il ne fait que révéler ce qui est, pour que n'avions plus qu'à nous concentrer sur quelque chose que nous connaissons, mais qui nous ai en quelque sorte encore étranger, vu que nous n'en prenant pas conscience, et que nous n'en voyons pas réellement ce qu'il en ai. L'artiste ne fait que nous aider dans notre démarche de percevoir le monde tel qu'il est vraiment. Car la chose que nous devons percevoir n'est pas loin de nous, elle est tellement évidente que nous ne la voyons pas justement. C'est pourquoi, l'artiste nous aide à nous observer en nous, une forme de rétrospection, pour pouvoir prendre conscience de nous, de ce qui est en nous et de ce qui nous entoure, (ce qui nous rappel un peu Descartes). [...]
[...] Il a qualifié donc l'artiste de révélateur, en l'illustrant avec la métaphore sur la photographie. Et à poursuivit avec une explication pour nous faire comprendre comment l'artiste pouvait voir le monde telle qu'il était réellement alors qu'il est qualifié d'idéaliste et de distrait, en mettant en avant son détachement du monde sensible, d'où son recul pour pouvoir le contempler, l'artiste est un peu comme un philosophe. Pour conclure sur ce texte la citation de Paul Klee me semble bien appropriée, L'art ne reproduit pas le visible, il rend visible. [...]
[...] il annonce ainsi clairement sa thèse. Nous pouvons y voir une ressemblance au niveau de la fonction de l'artiste qui est un médiateur, un intermédiaire, tout comme le maïeuticien. Nous savons maintenant que Bergson croit que l'artiste nous révèle des choses grâce à l'art, des choses que nous ne percevions pas auparavant, mais qui pourtant étaient à notre portée, mais en aucun cas il invente ou crée, il est celui qui exprime, exprimer, c'est faire sortir de, c'est laisser apparaître. [...]
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