La pension Vauquer est décrite d'emblée : les premières pages de l'oeuvre sont ainsi destinées à peindre cette demeure, lugubre, silencieuse et triste. Les pensionnaires sont ensuite décrits et apparaissent comme le reflet de la maison dans laquelle il réside : leurs traits reflètent le malheur, la fatigue, tous les évènements qu'ils ont du surmonter se lisent dans leurs yeux. Néanmoins, Balzac insiste sur deux personnages qui réalisent un certain contraste avec les autres pensionnaires : Victorine Taillefer ainsi que Eugène de Rastignac. Balzac insiste ensuite sur le personnage du père Goriot.
Portrait du Père Goriot
En ce qui concerne son aspect physique, Goriot est un vieillard, qui arrivé dans la pension Vauquer ne parait que 50 ans, au fil des années en parait 70. Il est décrit comme un ancien vermicellier, un commerçant bourgeois à qui le commerce réussit. Néanmoins, rapidement dépossédé, il se retrouve déconsidéré au sein de la pension Vauquer, ce qui lui vaut l'appellation de "père Goriot".
Le père Goriot est tout d'abord décrit à travers les yeux de Madame Vauquer : cette femme le voit comme un homme élégant, fortuné et galant, et souhaite ainsi le séduire. Néanmoins, lorsqu'elle demande l'aide de l'une de ses pensionnaires pour le séduire, et que celle-ci revient en peignant Goriot comme un être infréquentable, partant ensuite sans payer sa pension, le regard de Madame Vauquer sur le père Goriot se transforme. Madame Vauquer décide ainsi de faire courir des bruits sur lui au sein de sa pension : le père Goriot devient rapidement le centre de toutes les moqueries, d'autant plus lorsque, moins fortuné, il s'installe dans des appartements moins coûteux. Tout est mis en place pour le décrédibiliser, tout comme lorsqu'il reçoit un temps des filles dans son appartement, que Goriot désigne comme ses filles, mais que Madame Vauquer s'empresse de montrer comme ses maitresses. Ainsi, l'histoire de Goriot est énigmatique : Madame Vauquer lui prête un goût pour les femmes, c'est un des seuls traits de caractère que le lecteur apprend à propos de Goriot, n'en ayant même pas la certitude.
Ainsi, le portrait du père Goriot est peu explicite : il est principalement décrit du point de vue interne : on apprend son histoire à travers ce que les autres pensent de lui. En effet, c'est à travers le regard de Vauquer que Goriot passe par exemple de "galantin" à "vieux libertin" (...)
[...] Balzac insiste ensuite sur le personnage du père Goriot. Portrait du Père Goriot En ce qui concerne son aspect physique, Goriot est un vieillard, qui arrivé dans la pension Vauquer ne parait que 50 ans, au fil des années en parait 70. Il est décrit comme un ancien vermicellier, un commerçant bourgeois à qui le commerce réussit. Néanmoins, rapidement dépossédé, il se retrouve déconsidéré au sein de la pension Vauquer, ce qui lui vaut l'appellation de père Goriot Le père Goriot est tout d'abord décrit à travers les yeux de Madame Vauquer : cette femme le voit comme un homme élégant, fortuné et galant, et souhaite ainsi le séduire. [...]
[...] Ainsi, le portrait du père Goriot est peu explicite : il est principalement décrit du point de vue interne : on apprend son histoire à travers ce que les autres pensent de lui. En effet, c'est à travers le regard de Vauquer que Goriot passe par exemple de galantin à vieux libertin Le lecteur apprend également que Goriot est un homme affectueux, qui après avoir aimé de tout son cœur sa femme, aime éperdument ses filles et se sacrifient pour elle, afin qu'elles connaissent une vie luxueuse. [...]
[...] Il apparait de plus comme l'antithèse du père Goriot : intelligent et sans scrupule, sachant facilement deviné les désirs des autres et en tirer profit. Dans la troisième partie du roman, Michonneau et Poiret se ballade dans un parc où il rencontre Gondureau, le chef de la police, qui leur demande de l'aide pour arrêter Vautrin, de son vrai nom Jacques Collin. Ce dernier, surnommé Trompe-la-mort, est un ancien prisonnier évadé, qui possède un tatouage sur l'épaule : Gondureau propose à Madame Michonneau de l'indemniser si elle vérifie la présence de ce tatouage et confirme ses soupçons. [...]
[...] Néanmoins, Vautrin ne semble pas critiquer la société : il amène simplement Rastignac à en respecter les règles. Néanmoins, Rastignac refuse le marché proposé par Vautrin, le jugeant immoral puisqu'il conduisait au meurtre du frère de Victorine. Ainsi, Rastignac tente de trouver des solutions pour s'introduire dans le monde ; il se présente tout d'abord chez Anastasie de Restaud, mais se fait rapidement congédié après avoir évoqué le nom de son père. Ainsi, Rastignac se tourne ensuite vers Delphine de Nucingen, la deuxième fille de Goriot, qu'il tente de séduire. [...]
[...] Les thèmes de la société dans le roman ( L'argent : L'argent est présent tout au long du roman, il est présenté dans sa forme la plus vertueuse et la plus vicieuse. Vertueuse pour le père Goriot, dont l'argent a exclusivement servi à faire le bonheur de celles qu'il aime. Vicieuse pour Rastignac et Vautrin, qui l'utilise comme un moyen de corrompre et de s'élever dans la société. Balzac montre ainsi que l'argent guide la société. [...]
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