La science est un ensemble cohérent de connaissances. Elle rassemble des faits, des objets ou des phénomènes. La science est basée sur la démonstration. En effet, quelque chose doit être démontré pour être considéré comme vrai en science. Dans le texte étudié, Aristote s'intéresse à la démonstration. La démonstration est un cas particulier du syllogisme. Ce dernier est une procédure apodictique formée par trois propositions : la majeure, la mineure et la conclusion. Son principe est le suivant : si tout B est A et si tout C est B, alors tout C est A. Cela peut toutefois apporter une interrogation. En effet, comment expliquer que la démonstration soit un cas particulier du syllogisme ? En quoi est-elle spécifique ? Pour Aristote, la démonstration doit permettre d'établir le caractère nécessaire d'une conclusion. C'est par la conclusion d'une vérité nécessaire que la science existe. Mais pour parvenir à une telle conclusion, il faut connaître les prémisses de cette déduction, et surtout, il faut que ces prémisses soient nécessairement vraies. Cela pose problème au niveau même de l'origine de ces prémisses. En effet, comment posséder de telles prémisses, et surtout, comment savoir si elles sont vraies ? (...)
[...] Pour Aristote, la démonstration doit permettre d'établir le caractère nécessaire d'une conclusion. C'est par la conclusion d'une vérité nécessaire que la science existe. Mais pour parvenir à une telle conclusion, il faut connaître les prémisses de cette déduction, et surtout, il faut que ces prémisses soient nécessairement vraies. Cela pose problème au niveau même de l'origine de ces prémisses. En effet, comment posséder de telles prémisses, et surtout, comment savoir si elles sont vraies ? Pour répondre à cela, Aristote apporte une nouvelle solution au travers du concept de science démonstrative. [...]
[...] Tout peut donc être démontré. Selon ceux qui soutiennent cela, on peut tout démontrer car la démonstration peut s'effectuer dans les deux sens. En partant d'une conclusion à laquelle on a abouti au cours d'une démonstration, on peut remonter cette dernière pour parvenir à ce que l'on savait avant de commencer cette démonstration. Il y a une équivalence lorsque l'on réalise une démonstration, c'est-à-dire que si on a A donc on a on peut aussi dire que l'on a B donc on a A. [...]
[...] Dans ce texte Aristote présente deux thèses. La première affirme que rien n'est démontrable puisque les prémisses du syllogisme ne sont elles- mêmes pas démontrables. La seconde soutient que tout est démontrable puisque les vérités premières n'ont pas à être démontrées de par leur logique et leur évidence. Mais avec ces thèses, on ne sait plus ce qui est vrai, si quelque chose est réellement démontré ou non. C'est pour cela qu'Aristote les réfute. Il expose ensuite sa propre thèse : il existe une science non démonstrative des principes de la démonstration. [...]
[...] Quant à ceux qui professent la seconde opinion, ils sont d'accord avec les précédents en ce qui regarde la science, puisqu'ils soutiennent qu'elle est seulement possible par démonstration ; mais que toute vérité soit susceptible de démonstration, c'est là une chose à laquelle ils ne voient aucun empêchement, la démonstration pouvant être circulaire et réciproque. Notre doctrine, à nous, est que toute science n'est pas démonstrative, mais que celle des propositions immédiates est, au contraire, indépendante de la démonstration. Explication de texte : La science est un ensemble cohérent de connaissances. Elle rassemble des faits, des objets ou des phénomènes. La science est basée sur la démonstration. En effet, quelque chose doit être démontré pour être considéré comme vrai en science. Dans le texte étudié, Aristote s'intéresse à la démonstration. [...]
[...] Toute conclusion est logique car elle renferme ce qui était déjà contenu dans les prémisses. Ce qui importe est la logique. La forme du raisonnement utilisé est plus importante que son contenu. Cela permet de valider la logique de la conclusion à laquelle on est parvenu. La logique est une science non démonstrative de la démonstration. Cela signifie que la logique permet d'effectuer des démonstrations en n'étant elle-même pas démontrée. Il y a donc l'existence d'une science non démonstrative des principes de la démonstration. [...]
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