Explication d'un extrait du livre Ethique à Nicomaque ( Livre III, 6, 1113a 15-1113b 2) d'Aristote.
[...] Aristote pousse la comparaison très loin pour percuter le lecteur et pour le faire réfléchir. Et il en serait de même pour les choses amères, douces, chaudes, pesantes, et ainsi que de suite dans chaque cas Là, il continue de vouloir persuader le lecteur en redonnant de nouveaux exemples, au cas où l'exemple précédent n'aurait pas eu l'effet attendu par Aristote. Il confirme donc son idée en prenant des exemples connus de tous, en prenant des exemples dans la vie courante, que chaque être humain rencontre lors de ses taches quotidiennes. [...]
[...] Cela sert juste de couverture afin de souhaiter une chose qui n'est pas véritablement bonne. L'auteur expose dans cette première sous partie, son jugement sur les deux sortes d'objets du souhait, puis passe dans une seconde partie à l'explication d'une incompréhension entre ces deux catégories de personnes. Mais ceux pour qui le bien véritable est l'objet du souhait (l.4) : Aristote repart en mettant au centre les personnes qui ne souhaitent que le bien en soi. On peut donc penser que l'auteur se place lui aussi comme une personne souhaitant le bien véritable, et donc que c'est à travers ce type de personne que l'auteur va nous exposer son opinion. [...]
[...] Là l'auteur accentue cela en utilisant le verbe juger il ouvre ses idées en plus général. Maintenant l'homme de bien est le seul à pouvoir souhaiter des choses bonnes mais aussi à pouvoir juger avec rectitude Cela est accentué par le groupe nominal toutes choses : il ne se trompe donc jamais dans ses jugements, il n'est influencer par aucune autre personne Toutes lui apparaissent comme elles sont véritablement L'auteur fini donc par une idée forte avec l'adverbe véritablement Il affirme que ces personnes n'ont aucune faille dans leur jugement. [...]
[...] Indirectement, on sent d'après ce mot qu'Aristote va nous parler du deuxième objet du souhait qu'il voit comme négatif. Sont amenés à dire qu'il n'y a pas d'objet de souhait par nature La forme verbale sont amenés à dire traduit le fait qu'au fond, ils ne décident pas par eux même mais que c'est plutôt la formalité de penser comme cela. Le souhait par nature est une sorte de souhait que tout homme correct serait capable de faire, un souhait que l'on fait sans avoir d'arrières pensées. [...]
[...] Nous verrons tout d'abord le souhait et ses différentes finalités selon l'individu et plus précisément dans cette première sous partie le bien véritable et le bien apparent. Passons au souhait (l.1) : le souhait est une chose qu'on aimerait voir se réaliser, quelque chose qui ne se réalise pas toujours facilement ce qui entraîne donc un fort espoir. C'est une forme de désir, d'envie profonde. Avec l'impératif passons on comprend tout de suite que l'auteur va nous expliquer son point de vue concernant le souhait. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture