On peut dire immédiatement que pour Aristote, "la cité a pour fin le souverain bien". Et à travers le livre 1, le philosophe va s'efforcer de justifier cette conclusion. Celle-ci se fonde sur 3 prémisses, et c'est en développant chacune d'elle qu'Aristote parviendra à convaincre le lecteur que la finalité de la cité est le souverain bien.
La première prémisse est la suivante : "La cité est une communauté, ou plutôt un certain type de communauté". Pour Aristote, parmi toutes les communautés qui existent, c'est la communauté politique qui a la fin la plus élevée. Si les hommes vivent ensembles dans des cités, dans des communautés politiques, c'est parce que celles-ci permettent d'atteindre le plus haut des biens, c'est-à-dire le souverain bien (...)
[...] Grâce à la définition nouvelle d'un régime que l'on le gain est double. Tout d'abord, le pouvoir suprême n'est qu'un cas particulier des pouvoirs. Et, de plus, UN REGIME N'EST POLITIQUE QUI SI TOUS LES HABITANTS ONT DES RELATIONS DE POUVOIR LES UNS VIS-A-VIS DES AUTRES. Mais qu'est ce qui fait que cet ensemble (la cité) forme un tout et non un tas ? Pourquoi la cité est-elle plus que la somme des parties ? Dans ces chapitres, il faut avoir à l'esprit que l'on ne peut répondre à la question "qu'est ce qu'une cité?" qu'en ayant fait un détour à travers la question "Qu'est-ce qu'un citoyen?". [...]
[...] Citation de H.Arendt : "Le spectateur n'est pas pris dans l'action, mais il est toujours en relation avec les autres spectateurs [ . ] ; [la faculté] qu'ils ont en commun est la faculté de jugement." Chapitre 12-13 Un pouvoir justement attribué n'est pas la récompense mais le pouvoir qui vise l'intérêt général. "Le juste, c'est le bien politique, à savoir l'avantage commun". Il y chez Aristote, cinq candidats aux autres fonctions publiques : la richesse, la noblesse, la liberté, la vertu guerrière et la vertu de justice. Qui retenir ? [...]
[...] Car le tout, l'ensemble des individus est plus que la somme des individus. Délibérer : On peut voir l'effet de l'amitié (notion centrale chez Aristote). La relation entre concitoyens est affective, et ce lien garantit l'unité de la communauté. -Principe anthropologique. Seule la délibération collective permet à l'homme tel qu'il est d'insérer son action dans le monde tel qu'il va. La délibération collective est insensible à la singularité des passions individuelles. -Lien nécessaire entre la cité et l'ordre du monde. [...]
[...] En revanche, nous laisserons de côté les très courts chapitres 14 à 17 qui parlent de la royauté mais dont l'intérêt est bien moindre par rapport au reste du livre III. La classification des régimes (chapitres 6 à : Pour Aristote, un régime, c'est "l'organisation des diverses magistratures et surtout de celle qui est souveraine entres toutes [ . le gouvernement de la cité". C'est donc les rapports qui existent entre les divers organes de décisions politiques et le pouvoir central, qui n'est autre que le gouvernement. D'ailleurs, Aristote affirme que "La constitution, c'est le gouvernement". [...]
[...] Il faut bien avoir à l'esprit qu'ici, le bien n'est pas à comprendre comme ce qui est moral. Le bien n'est pas ici unique, éternel et universel. La fin est le bien, qui celui-ci soit général ou particulier, apparent ou réel, cela n'a pas d'importance. C'est aux yeux d'un individu que le bien à un sens, ce n'est pas le Bien. Toute action est finalisée par définition, et la finalité de toute action est le bien, est ce que l'individu actif considère comme étant un bien. [...]
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