Hannah Arendt est une philosophe allemande du XXème siècle. Cette dernière est notamment célèbre pour ces ouvrages sur l'activité politique, le totalitarisme et la modernité. Ici, le texte philosophique étudié est un extrait d'une de ses grandes réalisations ; La Crise de la culture, datant de 1958. L'extrait analysé porte sur le thème de la liberté, un des "huit exercices de la pensée politique". L'homme a depuis toujours le sentiment d'être libre et de se sentir libre dans le monde. Mais ce sentiment n'est pas certain pour autant et par conséquent, peut amener à réfléchir sur la notion de liberté. Peut-on douter de l'existence de cette liberté ? La liberté est-elle simplement subjective ? Sommes-nous libres alors que toutes nos actions sont déterminées par des causes que nous ignorons ? Hannah Arendt écrit là un texte philosophique pour tenter d'expliquer "Qu'est-ce que la liberté ?" Ici, elle confirme l'existence de la liberté par le biais d'une argumentation réfléchie et fondée. Hannah Arendt rapproche alors le sentiment de liberté à l'existence de la politique et de ses institutions. Au travers de cette vision, elle nous dit que la liberté est premièrement politique avant d'être ressentie comme proprement individuelle. Dans ce texte philosophique, il est question de prouver comment la politique est indispensable à la liberté des Hommes. Pour cela Arendt utilise une argumentation en quatre parties. Premièrement, elle s'oppose à la tradition philosophique qui consiste à penser que l'Homme perçoit en premier une liberté intérieure. Puis, elle expose sa thèse sur la liberté qui existe du fait des institutions politiques. Dans une troisième partie elle montre les applications de sa thèse dans le monde réel (exemple des sociétés tribales). Enfin, Arendt finit par démontrer que la seule liberté qui est "prouvable" est la liberté politique.
L'argumentation d'Hannah Arendt commence par la réfutation de la tradition philosophique sur la liberté intérieure. Dans le contexte, "la grande influence" fait référence aux pensées cartésiennes. Ces dernières sont les thèses et les principes de la pensée de Descartes qui consistent à penser que l'Homme perçoit en premier une liberté intérieure. Or Arendt nous montre que la liberté intérieure ne peut être connue des Hommes s'ils n'ont pas "expérimenté une liberté qui soit une réalité tangible dans le monde" (...)
[...] La manière qu'a Hannah Arendt de traiter le problème de la liberté est celle qui convient. En effet, c'est par la réfutation des grands principes et l'apport d'exemples que la philosophe allemande arrive à proposer une vision correcte et juste de la liberté. Cependant, le texte présenté ici ne traite pas de toutes les libertés existantes dans ce monde. Nous pourrions lui reprocher de ne traiter qu'un seul type de liberté sans les confronter pour relever leurs principales différences. De plus, le texte de Hannah Arendt propose sa propre vision de la liberté or, cette vision n'est pas la seule possible. [...]
[...] Il faut donc une réalité mondaine un espace ou des institutions politiques peuvent voir le jour, pour que la liberté fasse son apparition. Les régimes despotiques ne sont pas les seuls à bafouer les corps politiques et donc la liberté. Nous pouvons citer les régimes totalitaires, ou l'anarchie qui oblige chaque personne à se diriger elle- même. Après avoir montré les applications de sa thèse, Hannah Arendt, fait une forme de conclusion sur le sujet de la liberté. Selon elle, la seule liberté démontrable est la liberté liée à la politique et non à la liberté intérieure (nous pouvons aussi citer la volonté, le désir, etc comme liberté non prouvable.) Cette vision de la liberté peut rejoindre celle de Rousseau, où, l'Etat est un fondement de la liberté, il faut un acte collectif. [...]
[...] Enfin, Arendt finit par démontrer que la seule liberté qui est prouvable est la liberté politique. L'argumentation d' Hannah Arendt commence par la réfutation de la tradition philosophique sur la liberté intérieure. Dans le contexte, la grande influence fait référence aux pensées cartésiennes. Ces dernières sont les thèses et les principes de la pensée de Descartes qui consistent à penser que l'Homme perçoit en premier une liberté intérieure. Or Arendt nous montre que la liberté intérieure ne peut être connue des Hommes s'ils n'ont pas expérimenté une liberté qui soit une réalité tangible dans le monde Ici, l'auteur philosophique est en opposition avec les pensées de Descartes, car pour cette dernière, la liberté intérieure n'est pas perçue en premier, et ne peut être sue des Hommes que par le biais d'une liberté démontrable. [...]
[...] Ici, le texte philosophique étudié est un extrait d'une de ses grandes réalisations ; La Crise de la culture, datant de 1958. L'extrait analysé porte sur le thème de la liberté, un des huit exercices de la pensée politique L'homme a depuis toujours le sentiment d'être libre et de se sentir libre dans le monde. Mais ce sentiment n'est pas certain pour autant et par conséquent, peut amener à réfléchir sur la notion de liberté. Peut-on douter de l'existence de cette liberté ? [...]
[...] Dans ce texte philosophique, il est question de prouver comment la politique est indispensable à la liberté des Hommes. Pour cela Arendt utilise une argumentation en quatre parties. Premièrement, elle s'oppose à la tradition philosophique qui consiste à penser que l'Homme perçoit en premier une liberté intérieure. Puis, elle expose sa thèse sur la liberté qui existe du fait des institutions politiques. Dans une troisième partie elle montre les applications de sa thèse dans le monde réel (exemple des sociétés tribales). [...]
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