Dans cet extrait, Hannah Arendt tente de montrer l'évolution de la fonction du travail sur l'être humain. L'auteur argumente sa thèse selon laquelle l'automatisation du travail priverait l'homme de sa seule activité : le travail. Par ailleurs, elle lui permettrait de se libérer. Ainsi, Arendt réfléchit sur la conséquence de l'époque moderne sur le travail.
Dans une première partie (l.1 à 6), l'auteur loue l'automatisation du travail, car elle permet à l'homme d'être libre et de ne plus être asservi. Hannah Arendt met également en évidence le paradoxe qui existe dans la société du début du XXème siècle. Pour elle, cette liberté ne peut être totale car l'époque moderne valorise le travail, alors qu'au auparavant ce dernier était considéré comme un fardeau (...)
[...] Leurs l.11 fonctions est devenue un à leur yeux un l.11 emploi nous pourrions même voir une corrélation avec le début de l'extrait. Car ces hommes voient l.11-12« dans leurs fonctions des emplois nécessaires à la vie de la société L'utilisation du terme nécessaires souligne le fait que leur activité altruiste n'a plus de rôle central. Certains intellectuels veulent continuer à croire que leurs l.13 œuvres ne sont pas une manière de subvenir à leur besoin, mais continue d'être l'expression d'un art qui marquera peut être le monde. [...]
[...] Une grande partie des hommes est mise en marge de la société, des hommes qui ont été conditionnés afin d'accomplir des tâches qui peuvent sembler dénuées de réflexions. L'époque moderne et donc l'automatisation leurs enlèvent leur seul activité, mais aussi la seul activité qui leur permettait de subvenir à leurs besoins primaires. Ces hommes inactifs plongeront la société dans une dépression économique et sociale, alors que l'automatisation avait pour but de produire mieux et plus et ainsi augmenter les profits. Arendt prévoit cependant le contraire de ce qui devrait se produire avec l'avènement de l'automatisation. [...]
[...] Ainsi, Arendt réfléchit sur la conséquence de l'époque moderne sur le travail. Dans une première partie(l.1 à l'auteur loue l'automatisation du travail, car elle permet à l'homme d'être libre et de ne plus être asservi . Hannah Arendt, met également en évidence le paradoxe qui existe dans la société du début du XXéme siècle. Pour elle, cette liberté ne peut être totale car l'époque moderne valorise le travail, alors qu'au auparavant ce dernier était considéré comme un fardeau. Dans une seconde partie(l à l'auteur met en avant la place centrale qu'occupe le travail au sein de la société, et qui touche toutes les classes. [...]
[...] On notera également que l'auteur utilise le conditionnel pour parler de l'avènement de l'automatisation. L'emploi de ce mode nous amène à dire qu'il s'agit ici d'une thèse avancée par l'auteur probablement fondée sur des indices qu'elle a pu observer à son époque. L'ambigüité de cette louange est marquée par une opposition entre deux termes: l.2 videra [ ] et libèrera Cette ambigüité est affirmée par la suite de l'extrait, car Hannah Arendt précise bien que la liberté apportée par l'avènement de l'automatisation n'est que illusoire, l.3-4 Cela n'est vrai, toutefois qu'en apparence. [...]
[...] Ainsi, l'automatisation permettra à l'homme de se libérer de sa tâche, qui au temps des Grecs n'était réalisée que par des hommes nés pour travailler: les esclaves. L'homme moderne n'est aujourd'hui soumis qu'à une chose l.3« la nécessité c'est à dire qu'il dit répondre à ses besoins primaires. L'auteur parle l.3 d'asservissement à la nécessité car l'homme n'a pas le choix. Pour vivre, pour survivre, il doit travailler pour assouvir ses besoins primaires (nourriture, hygiène . l.1 L'avènement de l'automatisation l'arrivée de l'automatisation, incitera l'homme à quitter la chose qui l'inhibe dans son désir de liberté totale. [...]
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