Le « Je » philosophique est au centre de la pensée. Descartes disait « Je pense donc j'existe » ou encore « Qui suis-je ? Je suis une chose pensante ». Ce « Je » démontre une implication de l'homme dans sa pensée. Ainsi, ce dernier tout comme Kant pose la conscience comme indissociable de l'Homme.
C'est donc cette conscience qui le distingue des choses revêtant ainsi une dimension personnelle affirmant son identité et sa dignité. Seulement, ce texte de Kant extrait de l'Anthologie du point de vue pragmatique ne met pas en lumière les risques de dépendance de la conscience et par là la non-signification du « Je ».
En quoi le « je » permet-il de distinguer l'Homme des choses ?
[...] C'est ce que souligne Heidegger lorsqu'il parle de la généralisation du on invoquant ainsi le fait que des personnes conscientes veulent se dédouaner de toute réflexion personnelle ainsi que de toute responsabilité. Ainsi, la conscience est inutile et l'homme retombe dans l'univers sensitif d'où la pensée l'a extrait. S'engage donc un processus de répétition, le même processus dont usent les enfants dans les méthodes d'apprentissages. D'autres moyens peuvent être utilisés pour agir sur la conscience sans que celle-ci se manifeste tout en rejetant le je de Kant à savoir l'influence. [...]
[...] Ainsi, le je n'est pas toujours le résultat d'une personne, d'une chose pensante il peut aussi être le résultat d'une adition d'influences. On peut également se référer à la pensée de Bergson, de Descartes dans le cognito ou encore à celle de Socrate disant connais-toi toi-même Le je est donc le propre de l'Homme car il permet de le distinguer des choses. Seulement, il peut se dégrader s'il n'use pas de sa conscience pour agir et pour éviter les influences suseptibles de pervertir la conscience. [...]
[...] Ainsi, la conscience permet de rendre compte de l'importance de l'individu comme étant son propre objet, ce que Kant confirme en affirmant que la conscience distingue les hommes entre eux. Notre indépendance identitaire ne dépend donc que du seul fait de l'existence d'une conscience propre car subjective. En effet, conscience ne signifie pas connaissance mais plutôt l'affirmation d'une identité, d'une dignité humaine ainsi que de responsabilités. La connaissance n'entre donc en rien dans le concept de conscience d'autant plus que celle-ci a aussi pour source l'intuition. Or cette intuition est spontanée, immédiate et ne résulte donc pas d'un raisonnement scientifique logique faisant appel à l'entendement. [...]
[...] "Anthologie du point de vue pragmatique Emmanuel Kant (1789) - "Posséder le je dans sa représentation : ce pouvoir élève l'homme infiniment au- dessus de tous les autres êtres vivants sur la terre . " EXPLICATION DE TEXTE Le Je philosophique est au centre de la pensée. Descartes disait Je pense donc j'existe ou encore Qui suis-je ? Je suis une chose pensante Ce Je démontre une implication de l'homme dans sa pensée. Ainsi, ce dernier tout comme Kant pose la conscience comme indissociable de l'Homme. [...]
[...] Ainsi, la conscience passe par une affirmation de soi comme une chose pensante (Descartes) où l'Homme est son propre sujet. Ainsi, l'individu est responsabilisé de lui-même car il est conscient de poser des actes dont les décisions et les conséquences n'appartiennent qu'à soi. Dans cette mesure, le jeune enfant de Kant, lorsqu'il dit je affirme son identité propre. Ainsi, tant qu'il n'a pas affirmé son identité, Kant compare l'enfant à un animal ; en effet, il oppose l'univers sensitif à la pensée propre à l'Homme avec Auparavant il ne faisait que se sentir, maintenant il se pense Ceci confirme le fait que la particularité même de l'Homme est basée certes sur sa faculté à se connaître et à se distinguer de l'animal (par exemple, comment distinguer deux chiens dans leurs caractères alors qu'ils réagissent tous deux à un instinct Cependant, l'Homme peut aussi dépendre de choses que la conscience ne peut résoudre ou dominer. [...]
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