Société de consommation, achat, bonheur, surconsommation, Annie Ernaux, Baudrillard, bien de consommation, bonheur intérieur, aliénation, économie collaborative, objectifs prosociaux
Tout d'abord, le bonheur peut se définir comme une aspiration commune à tous. Le définir est complexe. C'est un état durable de satisfaction, et non un bien. Et, le plaisir que peuvent procurer un ou des achats est éphémère et représente une « brève illusion », « une sensation » de bonheur ; d'avoir, de posséder du « neuf ». Cela confère « un supplément d'être ». J'achète donc je suis...
[...] La société de consommation est une aliénation. Certains sont satisfaits avec très peu et sont donc facilement heureux ou joyeux. Les bonheurs les plus simples ne sont pas les plus coûteux. La consommation ne doit pas être, en tout cas, la seule source de bonheur. Le bonheur se trouve dans l'immatériel justement. D'où les phénomènes de décroissance et d'échanges, nouvelle économie collaborative. On achète moins et on y gagne plus ! Une vie de bonheur est une vie pleinement humaine, c'est-à-dire délivrée de l'achat et tournée vers l'amour, les autres, les relations humaines. [...]
[...] Les Années - Annie Ernaux (2008), La société de consommation - Baudrillard (1970) - Le bonheur est-il un bien de consommation ? Selon moi, le bonheur n'est pas un bien de consommation. En effet, le bonheur, ce n'est pas acheter, ce n'est pas la consommation, voir la surconsommation et l'abondance . Tout d'abord, le bonheur peut se définir comme une aspiration commune à tous. Le définir est complexe. C'est un état durable de satisfaction, et non un bien. Et, le plaisir que peut procurer un ou des achats est éphémère et représente une brève illusion , une sensation de bonheur ; d'avoir, de posséder du neuf . [...]
[...] Ensuite, en voulant tout, tout de suite, on confond le bonheur et la jouissance. Cependant, les personnes possédant plus et ayant la capacité de tout acheter ne sont pas plus heureuses. Mis à part à l'instant de la réalisation de l'achat. Or, les sources de bonheur durable, ce sont les choses de la vie : les rencontres, les joies, les découvertes, etc. Le matérialisme et capitalisme créent une peur de ne pas en avoir assez. Le superflu devient alors nécessaire. [...]
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