Contre les Sophistes, Isocrate, discours, éducation, enseignement
Isocrate, orateur attique, décide d'ouvrir une école de rhétorique vers 390 avant J. C.
Cet ancien logographe critique le fait d'étudier des procédés imités. Ses élèves vont apprendre à composer différent types de discours en donnant un rythme à la phrase. Selon Isocrate, grâce à cet exercice, il sera facile de persuader le peuple de la véracité des ses paroles. Toutefois, une importance est donner à la morale dans son éducation. Effectivement, afin de devenir un dirigeant, l'élève devra savoir composer un discours mais également former sa doxa et sa morale. C'est pourquoi, il considère son école comme une école de philosophie. Cette pensée est différente des sophistes (du grec ancien sophistès : « spécialiste du savoir », )qui étaient très critiqués à cette époque en raison de leurs pratiques. En effet, selon Platon et Isocrate, ceux-ci souhaite uniquement persuader une assemblée sans se soucier de la vérité. Ils n'avaient, selon leurs opposants, aucune justice, ni éthique. C'est pour cette raison que Isocrate fait rédiger le discours Contre les Sophistes. Dans cet extrait situé au début du discours, Isocrate commence par critiquer les sophistes avant de donner la rôle de l'éducation. Finalement, Isocrate aborde son enseignement et ses finalités.
[...] C'est pour cette raison que Isocrate fait rédiger le discours Contre les Sophistes. Dans cet extrait situé au début du discours, Isocrate commence par critiquer les sophistes avant de donner la rôle de l'éducation. Finalement, Isocrate aborde son enseignement et ses finalités. Accusation des sophistes (paragraphe 12 et 13) Critique des sophistes (paragraphe 12) Ironie d'Isocrate qui utilise le verbe θαυμάζω (l.1) pour montrer son mécontentement. En effet, il critique ces sophistes en les désignant de manière péjorative en utilisant le pronom démonstratif τούτους (l.1). [...]
[...] Mais, il faut suivre les cours des bons maîtres. Il y a encore critique contre les sophistes qui font facilement de vaines promesses Isocrate parle de la relation confiance qu'il y a entre un professeur et ses élèves. Isocrate va enseigner un véritable art et il explique le concept de son éducation. L'élève pourra ainsi choisir des formes, les disposer afin d'être plus clair dans le discours et d'obtenir une véritable harmonie. Condition de l'accès à cette éducation (paragraphe 17) Le philosophe va évoquer les conditions requises pour accéder mais aussi pour réussir cet apprentissage de la philosophie. [...]
[...] Isocrate réalise un discours péjoratif à l'encontre des sophistes qu'il dédie à leurs élèves. En effet, il souhaite faire comprendre à ceux- ci que les sophistes ne peuvent leurs enseigner des connaissance puisqu'ils n'en ont pas. Ils ne cherchent pas la vérité mais seulement à persuader un auditoire sans considération morale. C'est pour cette raison que le philosophe décide de les critiquer mais afin d'être plus clair su sa pensée, il évoque l'éducation qui permet aux étudiants de s'améliorer en philosophie et évoque notamment le programme de son école philosophique. [...]
[...] Cet ancien logographe critique le fait d'étudier des procédés imités. Ses élèves vont apprendre à composer différent types de discours en donnant un rythme à la phrase. Selon Isocrate, grâce à cet exercice, il sera facile de persuader le peuple de la véracité des ses paroles. Toutefois, une importance est donner à la morale dans son éducation. Effectivement, afin de devenir un dirigeant, l'élève devra savoir composer un discours mais également former sa doxa et sa morale. C'est pourquoi, il considère son école comme une école de philosophie. [...]
[...] Afin de montrer son habileté, l'élève doit utiliser d'autres expressions. La réécriture montrera sa compréhension du sujet. Isocrate ne critique pas la μιμήσις mais cela ne constitue qu'un début. Par la suite, l'élève doit être capable de composer lui-même son discours. La valeur d'un discours (paragraphe 13) Isocrate présente la plus grande dissemblance «Μέγιστον δε σημειον qui selon lui explique la différence entre ces deux sciences qu'il a évoquer au chapitre 10 de son œuvre «τους μην γάρ λόγους ουκ οιόν τε καλώς εκειν ην μή των χαιρων καί του πρέποντως καί του χαινος εκειν μετασκοσιν». [...]
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