Philosophie, Michel Duffieux, Religion
Depuis l'antiquité grecque, époque où naquit le mot « philosophie », suivie par l'histoire de la philosophie ayant comme point de démarrage le moment socratique, jusqu'à nos jours, à chaque philosophie, une conclusion philosophique ne peut pas être le résultat des recherches de tous ; C'est exactement dans ce sens que va cette affirmation de Michel DUFFIEUX : « Une philosophie meurt avec son philosophe, si elle reste elle devient une religion ». Mais une philosophie peut-elle, en vérité, être universelle ? C'est ce que va analyser cette dissertation.
[...] Cette philosophie qui sera infaillible ne mourrira pas avec son philosophe car elle sera à tout homme. Par rapport aux analyses faites, on peut dire que l'auteur a raison de dire : Une philosophie meurt avec son philosophe, si elle reste, elle devient une religion ; si elle perdure, elle devient dogmatisme or la raison d'être de la philosophie c'est ka recherche de la vérité .Pourtant, cela ne signifie pas que les philosophies jusqu'ici sont inutiles, elles restent des sources inépuisables de recherche. [...]
[...] En insistant sur la grande valeur explicative des sciences objectives, on a qualifié la métaphysique caduque et on avancé que si la philosophie voulait rester philosophie qu'elle devienne science objective. Par la même, Auguste COMTE a créé la sociologie comme science de l'homme ; Mais l'homme est totalement objectivable ? Jusqu'à présent, on est en train de chercher la meilleure démarche pour parvenir à mettre en place une véritable science de l'Homme au même titre que les sciences de la nature, Effectivement, un philosophe qui ne conclut pas est sceptique mais une conclusion posée comme vérité totale est un dogmatisme, la recherche continue : l'activité personnelle vise la vérité universelle. [...]
[...] La réponse à une question particulière serait une vérité particulière mais la réponse à une question universelle telle que qu'est ce que l'homme ? pourquoi l'homme existe-t-il ? serait la Vérité universelle. Enfin, le travail philosophique comprend une partie subjective et une autre objective. La conclusion est subjective mais le but est objectif, c'est-à-dire loin de toute subjectivité. Dans ce sens, la philosophie est en quelques sorte l'affaire personnelle du philosophie bien qu'il tende vers l'universel. dit Husserl mais le juste, le bien, le vrai sont les objectifs intelligibles extérieurs à la pensée individuelles. [...]
[...] Bien que des idées contenues dans une philosophie soient vraies, d'autres sont discutables et conduisant d'autres penseurs à élaborer les leurs. Le vécu d'un philosophe meurt avec lui, alors sa philosophie meurt aussi avec lui, si sa philosophie perdure, elle devient un dogmatisme ; philosophie, il n'y a pas de vérité absolue dit Paulin Jean Houtondji. Mais si toute philosophie est subjective, n'a-t-elle pas un but objectif ? Certes une philosophie est subjective mais cela ne signifie pas qu'on peut dire n'importe quoi en philosophie. [...]
[...] Ensuite, la subjectivité est en partie tenue compte dans l'activité philosophique surtout au niveau de la conclusion ; Par rapport à un problème scientifique donné, malgré le nombre de savant qui y travaille, le résultat est unique. Tans qu'en philosophie, par rapport à u thème philosophique déterminé, les conclusions sont contraires voire contradictoires, à chacun sa conclusion. Enfin, aucune philosophie ne constitue en elle-même la vérité absolue. Chaque philosophie contient encore des failles, il y a toujours une ou des parties qui sont encore discutable. [...]
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