Métaphysique des moeurs, Emmanuel Kant, moralité, Philosophie pratique de Kant, critique de la raison pratique, physique, connaissance rationnelle, connaissance philosophique, Arthur Schopenhauer
L'œuvre de Kant, Fondements de la Métaphysique des Mœurs – dont le titre aurait pu être La critique de la raison pratique - a pour but de rechercher et établir le principe suprême de la moralité.
Dans toute philosophie, il est nécessaire de distinguer les principes rationnels des principes empiriques : le philosophe ne doit pas étudier les uns et les autres de la même manière, indifféremment. De cette distinction découle une division de la philosophie en trois sciences :
- la logique, philosophie formelle, purement rationnelle
- la physique, science des lois de la nature, à la fois empirique et rationnelle
- l'éthique, science des lois de la liberté, dont la partie empirique s'appelle ‘'anthropologie pratique'', et la partie rationnelle, ‘'morale''.
[...] La raison pure pratique ne peut que donner des lois dont l'objet peut être donné dans le sensible, mais ne peut donner des lois sur des idées pures. De même, elle ne peut expliquer comment une idée pure peut produire des émotions, des sentiments. En d'autres termes, nous ne sommes pas capables d'expliquer comment une raison pure peut être pratique, mais il est nécessaire de reconnaître cette incapacité. [...]
[...] Analyse de l'œuvre "Fondements de la métaphysique des mœurs" d'Emmanuel Kant Préface L'œuvre de Kant, Fondements de la Métaphysique des Mœurs dont le titre aurait pu être La critique de la raison pratique - a pour but de rechercher et établir le principe suprême de la moralité. Dans toute philosophie, il est nécessaire de distinguer les principes rationnels des principes empiriques : le philosophe ne doit pas étudier les uns et les autres de la même manière, indifféremment. De cette distinction découle une division de la philosophie en trois sciences : - la logique, philosophie formelle, purement rationnelle - la physique, science des lois de la nature, à la fois empirique et rationnelle - l'éthique, science des lois de la liberté, dont la partie empirique s'appelle ‘'anthropologie pratique'', et la partie rationnelle, ‘'morale''. [...]
[...] Les premiers ne peuvent servir de fondements à la loi morale car ils ne sont pas absolus (ni universels, ni nécessaires). Parmi les principes rationnels, le concept théologique qui déduit la moralité d'un être divin parfait construit l'idée de la volonté d'après les attributs de l'amour et la gloire, ce qui va à l'encontre de la moralité même. Ces principes évoqués marquent une hétéronomie de la volonté, et ne peuvent par conséquent pas être conformes à la moralité. La maxime - principe subjectif du vouloir, universel, ayant une fin, concourant au règne possible ou réel des fins - inconditionnellement bonne est donc celle qui considère la volonté comme fin existant en soi. [...]
[...] Contrairement à l'entendement, la raison peut penser en dehors et au-delà de toute sensibilité. (Elle peut par exemple penser l'idée de liberté). L'entendement est en effet limité à l'union des données sensibles dans la conscience. (La nature n'est elle- même qu'un concept de l'entendement, non une idée de la raison.) La raison doit dépasser l'opposition apparente entre liberté et nécessité naturelle, étant donné qu'elle ne peut pas renoncer aux concepts de nature et de liberté ; ces deux concepts peuvent d'ailleurs coexister sans contradiction, si elles sont unies dans le même sujet. [...]
[...] La moralité ne doit pas dériver d'exemples particuliers (tels que la nature humaine) mais provenir de la raison pure a priori. C'est d'après ces principes apodictiques que pourront découler des règles morales pratiques, applicables aux hommes. La moralité est le rapport des actions à l'autonomie de la volonté, c'est-à-dire à la capacité de la raison pratique à être à elle-même sa propre loi, indépendamment des objets concernés. Le principe de la moralité est en effet un impératif catégorique, celui-ci commandant d'être autonome, non hétéronome : je dois agir ainsi alors que je ne veux pas autre chose, non en vue d'un autre objet ou parce que la nature me le commande. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture