Le monde de la caverne, c'est le monde corporel et matérialiste dans lequel nous vivons. Il s'agit donc du monde des humains qui sont prisonniers et victimes des apparences, des illusions. En référence au dualisme de Platon, le monde de la caverne représente notre corps mais pas notre âme. Ainsi, les hommes du mythe de la caverne sont ignorants. Ils se fient aux apparences et croient connaître des choses qui ne sont que le reflet de la réalité…telles les ombres du mythe. Nous sommes comme les hommes du mythe de la caverne, prisonniers de notre monde. En effet, alors que nous croyons connaître les autres, nous ne connaissons que ce qu'ils montrent à nos yeux et nous les imaginons à notre idée à partir de cette perception.
Même par rapport à soi nous pouvons nous tromper. Qui suis-je réellement ? Que savons-nous du monde et de la vie ?
Dans le mythe, la caverne représente le monde obscur. Pour nous, il représente notre monde duquel nous nous échappons seulement de temps en temps pour nous rapprocher de la réalité. Tout comme les hommes du mythe enfermés dans la caverne, nous sommes prisonniers de la réalité, enchaînés dans le monde. Cette étape du mythe nous invite donc à nous méfier des évidences et de nous remettre en question pour nous rapprocher de la vérité.
[...] - Je suis de ton avis, dit Glaucon, il préfèrera tout souffrir plutôt que de vivre de cette façon-là. - Imagine encore que cet homme redescende dans la caverne et aille s'asseoir à son ancienne place : n'aura-t-il pas les yeux aveuglés par les ténèbres en venant brusquement du plein soleil ? Et s'il lui faut entrer de nouveau en compétition, pour juger ces ombres, avec les prisonniers qui n'ont point quitté leurs chaînes, dans le moment où sa vue est encore confuse et avant que ses yeux ne se soient remis (or l'accoutumance à l'obscurité demandera un temps assez long), n'apprêtera-t-il pas à rire à ses dépens, et ne diront-ils pas qu'étant allé là-haut, il en est revenu avec la vue ruinée, de sorte que ce n'est même pas la peine d'essayer d'y monter ? [...]
[...] Ainsi, même si notre âme nous guide, le corps n'en reste pas moins important. Même s'il est destiné à la mort, il nous permet de vivre sur terre. De plus, l'âme peut aussi représenter le mal. Par conséquent, ni le corps ni l'âme ne sont bons ou mauvais totalement. L'âme nous incite certes au bien, mais si nous ne l'écoutons pas, c'est le mal qui s'installe. L'âme n'est cependant jamais entièrement mauvaise et contient toujours une partie de bien. [...]
[...] Un jour, il découvrit après de nombreux calculs que la terre était beaucoup plus grande et contenait plus de terres que ce qui avait été découvert jusqu'à présent. Il est d'abord rejeté lorsqu'il expose sa théorie. Il doit se battre pour prouver qu'il a raison. Un jour enfin, il peut partir pour prouver sa théorie, malgré les gens sceptiques autour de lui. Il traverse donc l'Atlantique, persuadé qu'un autre monde se trouve au- delà de l'océan. Le voyage est long et pénible et il commence à désespérer et se dire qu'il a dû se tromper. [...]
[...] Au début, il est un peu perdu dans ce Nouveau Monde si différent du sien. La nature est différente, les hommes sont différents. Peu à peu il s'habituera, adoptera leurs coutumes et apprendra à survivre dans ce monde. Pour les Indiens, c'est aussi un changement de voir des étrangers arriver et bouleverser leur vie petit à petit. Ils croyaient peut-être également qu'ils étaient les seuls au monde. Plus tard, Christophe Colomb revient dans son pays. Il annonce sa découverte et prouve ainsi qu'il avait raison. Sa découverte est cependant mal acceptée. [...]
[...] Elle bouleverse la conception du monde des hommes. Même si la vérité est dure à accepter, les hommes vont cependant devoir finir par l'admettre. Christophe Colomb n'a cependant pas été reconnu comme il le méritait Une critique du dualisme platonicien Le dualisme platonicien distingue le corps de l'âme. Le corps est considéré comme mauvais tandis que l'âme seule est bonne. Le corps ne sert donc qu'à contenir l'âme. Le corps symbolise le mal, la vie sur terre, la mort et les passions charnelles. [...]
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