L'auteur de ce texte, le philosophe Alain, explique, ici, la notion d'âme. De manière générale, pour la doxa, le mot « âme » désigne, à tort, l'individu tout entier. En philosophie, ce terme désigne notre capacité à réfléchir, à effectuer un retour sur soi. Ainsi, Alain dit que l'âme refuse le corps, qu'elle modère les agissements, les pulsions de ce dernier. Par ailleurs, dès le début du passage étudié, on constate une certaine vision dualiste de l'auteur. En effet, il oppose clairement les notions d'esprit et de corps, rejoignant ainsi la thèse défendue par Platon. L'âme guide le corps en lui exprimant « une force de refus ».
Dès lors on peut se demander s'il est vraiment toujours bon de refuser son corps. Il faut se demander si l'âme est nécessaire ou contingente, c'est-à-dire si un individu peut manquer d'âme.
[...] Ce texte du philosophe Alain nous a permis de définir des termes comme l'âme ou la conscience. Ces notions soulignent, à travers le texte, la volonté de l'auteur de s'interroger sur ce qui guide les actions humaines. Ainsi, on peut se demander si l'homme est maitre de lui-même. Or l'homme, pour être maitre de lui-même, doit réguler ses actions en fonction de son esprit. Nous avons vu que cette tâche était difficile à atteindre, mais, cependant, qu'elle était indispensable au bon fonctionnement de notre société. [...]
[...] Il prend l'exemple d'un fou. L'homme fou n'est plus sujet, il ne se rend plus compte de l'importance, ou des conséquences, de ses actes. Ici, seul le corps domine en l'absence l'esprit. Le fou reste alors dans une certaine forme d'illusion. Les exemples pour justifier son affirmation montrent que l'homme qui agit sans conscience réagit instinctivement. Il ne se rend pas compte de ses actes, ou préfère-t-il rester dans l'illusion ? Le fou, lorsqu'il n'a plus d'âme, n'a plus de conscience. [...]
[...] Qu'est-ce qui guide les actions humaines ? L'homme est-il toujours maitre de lui-même ? L'âme c'est ce qui refuse le corps. Par exemple, ce qui refuse de fuir quand le corps tremble, ce qui refuse de frapper quand le corps s'irrite, ce qui refuse de boire quand le corps à soif, ce qui refuse de prendre quand le corps désire, ce qui refuse d'abandonner quand le corps à horreur. Ces refus sont des faits de l'homme. Le total refus est la sainteté ; l'examen avant de suivre est la sagesse ; et cette force de refus c'est l'âme. [...]
[...] Alain L'auteur de ce texte, le philosophe Alain, explique, ici, la notion d'âme. En terme général pour la doxa, le mot âme désigne, à tort, l'individu tout entier. En philosophie, ce terme désigne notre capacité à réfléchir, à effectuer un retour sur soi. Ainsi, Alain dit que l'âme refuse le corps, qu'elle modère les agissements, les pulsions de ce dernier. Par ailleurs, dès le début du passage étudié, on constate une certaine vision dualiste de l'auteur. En effet, il oppose clairement les notions d'esprit et de corps, rejoignant ainsi la thèse défendue par Platon. [...]
[...] Le fou, quant à lui agit par pulsions, envies. Pour pouvoir comprendre ce que l'on fait ou ce que l'on dit, ne faut- il pas, en premier lieu, prendre du recul par rapport à soi même ? Il faut alors se percevoir comme percevant A travers cette démarche, l'individu peut se juger et donc juger ses actes. Alain illustre cette idée par le cas d'Alexandre à la traversée du désert Alexandre, ayant conscience de ses actes, préfère jeter l'eau qu'on lui a donné, plutôt que de la conserver aux dépens de ses soldats. [...]
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