La conscience semble caractériser l'homme et en faire un sujet capable de se connaître et d'agir en pleine conscience de ses actes.
D'où vient alors que parfois nous refusons de nous reconnaître dans ce que nous faisons et déclarons ne pas en être responsables ? (...)
[...] Pourtant, il arrive que malgré ces efforts, la prise de conscience qui fait de nous un sujet responsable ne soit pas possible. Comme le suggère Freud, le sujet n'est pas toujours vécu dans l'unité (je suis moi) et se trouve parfois divisé Je est un Autre clamait déjà Rimbaud bien avant Freud). De fait, parfois, je pense une chose bien que je ne veuille pas admettre que telle est ma pensée, ou je veux et je ne veux pas, ou encore j'aime et je n'aime pas . [...]
[...] Exemple: ai-je été lâche en telle circonstance? Je le saurai si je veux y regarder. Ai-je été juste en tel arrangement? Je n'ai qu'à m'interroger; mais j'aime mieux m'en rapporter à d'autres.» (Alain, Définitions) Introduction La conscience semble caractériser l'homme et en faire un sujet capable de se connaître et d'agir en pleine conscience de ses actes. D'où vient alors que parfois nous refusons de nous reconnaître dans ce que nous faisons et déclarons ne pas en être responsables ? [...]
[...] Transition : Cette définition annonce la portée morale de la conscience. I-2 Portée morale de la conscience et critique de l'inconscient (lignes 4 à 10) Alain déduit des quatre premières lignes du texte le caractère moral de la conscience et l'immoralité de l'inconscience qui consiste à agir sans réflexion sur soi-même et donc de manière injuste. Lignes 4 a 7 : Le caractère réflexif qui fait de la conscience un jugement intérieur lui confère une portée morale implicitement morale puisqu'en me demandant toujours " que dois-je penser ? [...]
[...] Commentaire composé semi-rédigé : Consacré à l'œuvre Définitions de Alain. La conscience Alain, Définitions : la conscience conscience est le savoir revenant sur lui-même et prenant pour centre la personne humaine elle-même, qui se met en demeure de décider et de se juger. Ce mouvement intérieur est dans toute pensée; car celui qui ne dit pas finalement: "Que dois-je penser?" ne peut être dit penser. La conscience est toujours implicitement morale; et l'immoralité consiste toujours à ne point vouloir penser qu'on pense, et à ajourner le jugement intérieur. [...]
[...] Alain établit donc ici un lien entre bien penser et bien agir, et il nous conduit, de ce fait, vers une conception intellectualiste de la morale. Alain peut dès lors définir l'immoralité comme un manque de conscience, c'est à dire de réflexivité sur soi ne pas savoir que l'on pense C'est donc, selon lui, l'absence de jugement intérieur sur la valeur de nos pensées ne se posent aucune question d'eux-mêmes à eux-mêmes qui peut Engendrer des actions injustes. Or cette absence de jugement intérieur sur la valeur de nos pensées se produit dès que l'on ajourne ce jugement, c'est-à-dire dès qu'on le retarde. [...]
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