La Théorie des sentiments moraux, écrite en 1758, est l'un des plus importants travaux d'Adam Smith sur la théorie du capitalisme. On y trouve les principes psychologiques, philosophiques, et méthodologiques qui sous-tendent ses oeuvres ultérieures, les Lectures on Justice, Police, Revenue, and Arms (Conférences sur la justice, la police, les recettes publiques et les armes, 1763), A Treatise on Public Opulence (Traité sur l'opulence publique, 1764), la Richesse des nations (1776), les Essays on Philosophical Subjects (Essais sur des sujets philosophiques, 1795).
[...] Clémentine Gomez, philosophie politique Groupe 154, Université Lyon III Adam SMITH Théorie des sentiments moraux, première partie : De la convenance de l'action. Extrait : pages 92-93 de Nous observons qu'il un objet aussi désagréable Avant –propos : La Théorie des sentiments moraux, écrite en 1758, est l'un des plus importants travaux d'Adam Smith sur la théorie du capitalisme. On y trouve les principes psychologiques, philosophiques, et méthodologiques qui sous- tendent ses œuvres ultérieures, les Lectures on Justice, Police, Revenue, and Arms ("Conférences sur la justice, la police, les recettes publiques et les armes", 1763), A Treatise on Public Opulence ("Traité sur l'opulence publique", 1764), la Richesse des nations (1776), les Essays on Philosophical Subjects ("Essais sur des sujets philosophiques", 1795). [...]
[...] Y apparaît le souci de faire reposer l'équilibre social et la justice elle-même, premier devoir de l'État, sur une anthropologie, qui est bien ce que recherche Smith en étudiant non seulement la nature des sentiments moraux, mais bien leur caractère naturel. On pourra y percevoir un ouvrage en définitive résolument optimiste qui, réfutant notamment tout lien entre la sympathie et l'égoïsme, espère bien pouvoir trouver un autre fondement à la société que la contrainte et le pouvoir en somme la crainte et concevoir au développement des échanges et des marchés libres un encadrement non politique mais naturel. [...]
[...] Adam Smith pose la question Pourquoi ? Et pourquoi ceux qui ont été éduqués parmi les rangs les plus élevés regardent-ils comme le plus effroyable que la mort le fait d'être réduire, même sans travail, à vivre de la même nourriture simple que lui, à demeurer sous le même toit humble et à être vêtu du même habit modeste ? Imaginent-ils que leur estomac est plus satisfait ou que leur sommeil est plus profond dans un palais que dans une chaumière D'après la pluparts des philosophes comme par exemple Aristote, la société est un ensemble de statuts sociaux auxquels correspondent des rôles sociaux qui obéissent à des normes et à des valeurs. [...]
[...] Adam Smith en tire l'idée personnelle qu'il faut établir une distinction entre l'économique et la morale. L'égoïsme domine la sphère économique tandis que la vie sociale est conduite par "les sentiments moraux Cette réflexion philosophique préfigure son approche individualiste de l'économie de marché. Cet ouvrage est, avec son Enquête sur les causes et la nature de la richesse des nations, le principal ouvrage d'Adam Smith. Publié en 1759, issu de son enseignement de philosophie morale à l'université de Glasgow, il fut réédité et corrigé six fois de son vivant, dont l'année de sa mort en 1790. [...]
[...] Elles sont en outre des impressions d'existence originelles, échappant de ce fait au domaine de la raison. Hume ne propose pas de définir les passions (ce qui est impossible, puisqu'elles sont simples et originelles), mais d'en décrire les circonstances : [ . ] Les passions de l'ORGUEIL et de l'HUMILITÉ étant des impressions simples et uniformes, il est impossible de jamais en donner une juste définition par une multitude de mots, et c'est aussi le cas pour les autres passions. [...]
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