Corrigé d'un commentaire de texte de philosophie, Un rapport d'être, de Maurice Merleau Ponty, sujet de bac blanc pour une classe de Terminale L.
[...] Mais si l'on voulait conclure de là que, par notre fond, nous sommes esprit absolu, on rendrait incompréhensibles nos attaches corporelles et sociales, notre insertion dans le monde, on renoncerait à penser la condition humaine. * liberté acosmique : qui ne dépend pas de notre insertion dans le monde Un rapport d'être, Maurice Merleau-Ponty Résumé du texte : Dans le texte de Merleau-Ponty, l'idée générale est qu'il existe deux manières de traiter de l'homme : la première est une manière scientifiques, la deuxième est métaphysique, c'est-à-dire qu'elle ne tient pas compte des sciences. Le texte présente ces deux définitions de l'homme, puis, à la l.6, commence à les réfuter toutes les deux. [...]
[...] Expliquez le texte suivant : Il y a ( ) deux vues classiques. L'une consiste à traiter l'homme comme le résultat des influences physiques, physiologiques, et sociologiques qui le détermineraient du dehors et feraient de lui une chose entre les choses. L'autre consiste à reconnaître dans l'homme, en tant qu'il est esprit et construit la représentation des causes mêmes qui sont censées agir sur lui, une liberté acosmique*. D'un côté l'homme est une partie du monde, de l'autre il est conscience constituante du monde. [...]
[...] Pour l'auteur, le problème est de réfléchir à la condition humaine en tenant compte à la fois des réalités que nous découvrent les sciences, et d'une présence effective en l'homme d'une liberté et d'une conscience qui lui permet de dépasser les réalités qui semblent s'imposer à lui. 2ème partie : L'idée de condition humaine, en elle-même, s'oppose à l'idée que l'homme serait une chose déterminable par des conditions extérieures d'existence, ou par des éléments internes qui pré détermineraient ces comportements ou ces pensées. [...]
[...] C'est cette connaissance qui lui permet d'avoir de lui-même une représentation scientifique. En ce qui concerne la représentation métaphysique de l'homme, l'auteur fait remarquer que si on ne prends pas en compte que l'aspect spirituel de l'homme et sa capacité à exister en relation avec le monde extérieur à lui tel qu'il le vise, on oublie ses racines dans le monde, son être intentionnel (l.10), c'est-à-dire ce qui lui permet d'exister en tant que conscience, en relation avec des objets, doit tenir compte de l'incarnation de cette conscience dans le corps et dans le monde. [...]
[...] Ensuite, l'auteur résume en une phrase les deux visions possibles de l'homme (l.5-6) en disant qu'il est du premier point de vue un simple élément du monde, et du second point de vue, qu'il est une partie qui crée ce monde grâce à la conscience qu'il en a. Dans un deuxième temps, à la l.6, aucune de ces deux vues ne sont pas satisfaisante. Il renvoie dos à dos les deux conceptions de l'homme car elles peuvent être toute deux contestées. [...]
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