Le générique : de 00 : 00 : 32 à 00 : 02 : 02
Le générique est construit autour d'une image de fond qui pourrait être interprétée de plusieurs manières. L'écriture se construit de manière symbolisante autour de cette image.
00 : 00 : 34 :
L'image du générique : 2 interprétations :
- schéma de la ville Hiroshima (branche : fleuves)
- une cicatrice sur un corps d'une victime (le fond ressemble bcp à de la peau) : passage du temps, cicatrice (mémoire) que l'on ne peut effacer (...)
[...] Entrée dans la mémoire aussi marqué par autre musique : 03 : 23 5ème plan. Fondu enchaîné qui symbolise à nouveau le passage du temps et cette fois, le retour définitif à la réalité, au présent ( c'est prk les personnages parlent pou la 1ère fois > mais sujet de discussion = passé, souvenirs ( alternance incessante entre passé/présent. Main de la femme = lié à la cicatrice du générique. L'entrée dans l'hôpital, le travail de la mémoire : 00 : 03 : 26 à 00 : 03 : 54 Dans cette partie, le spectateur pénètre doucement et progressivement dans l'hôpital par des plan successif et des travelling : 04 : 03 A nouveau le travelling avant fluide, mais cette fois il n'y a pas de figurant. [...]
[...] ( Ici, l'écriture ne couvre pas l'image de fond, elle vient se placer en dessous : Une branche semble rejoindre Hiroshima et l'autre amour ( lien profond entre les 2 termes : 01 : 11 ( Ici l'écriture semble encadrer l'image du fond (l'écriture ne couvre pas l'image). Comme si la musique venait encadrer la mémoire, la conserver. Les cinq 1ers plans d'ouverture : de 00 : 02 : 10 à 00 : 03 : plans se succèdent par des fondus enchaînés : pourrait représenter le passage du temps, incessant et la mémoire de la bombe : cendre, poussière brillante, normal, humidité = liquide : 02 : 10 1er plan. [...]
[...] La sortie de l'hôpital : 00 : 03 : 59 à 00 : 04 : 05 Après la pénétration dans l'hôpital, la mémoire et le rejet de cette mémoire verbalisé par le Japonais : tu n'a rien vus le spectateur est dirigé ver l'extérieur : 04 : 04 raccord rapide : plan sur le dos ( la française est brusquement sortie de son souvenir. La femme (et le spectateur) se retrouve un court instant au présent, avant de se replonger dans le souvenir (scène 2). [...]
[...] ( plan cendre : les cendres provoqué par la bombe, les 2 corps enlacés pourraient représenter les victimes de Hiroshima. ( illustre aussi la fusion nucléaire, le solide. ( thème de la mémoire : trace sur les corps (comme lorsque la femme dit déforme moi : 02 : 57 3ème plan. Fondu enchaîné qui semble nous ramener à la réalité, au présent (absence de cendre) et symbolise le passage du temps + changement de musique : comme un réveil. ( reformation des corps détruis par la bombe. Renaissance d'une image mort (Alain Resnais). [...]
[...] ( illustration de l'explosion nucléaire qui transforme le solide en liquide, le solide se détruit par la chaleur ( d'ou la brillance de la cendre. ( la mémoire commence à s'effacer : oubli : 03 : 13 4ème plan. Fondu enchaîné qui montre la passage du solide au liquide : les cendres ont chauffés et sont devenu liquides, symboliser ici, par la sueur, l'humidité. ( sans cesse passage liquide/solide, solide/liquide : 03 : 32 fluidité du travelling avant : pénétration dans l'hôpital ( dans le souvenir. [...]
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