Voltaire - L'optimisme philosophique de Leibniz

Thèmes abordés

Voltaire, biographie, contes philosophiques, auteur, philosophe français, système politique français, mouvement des lumières, ouvrage, mouvement philosophique

Résumé du document

Voltaire, né en 1694 à Paris, fils d'un père juriste, c'est un très grand philosophe français, il a fait de bonnes études et est notamment passé par le lycée Louis-le-Grand, où il étudiera ensuite le droit. Entre ses 17 et 22 ans, il mène une vie d'adolescent plutôt usuelle. Il se fait renvoyer de l'ambassade dans laquelle il occupait la fonction de secrétaire. Il fréquente l'opposition politique et vagabonde au sein des salons parisiens. Il commence déjà à écrire des vers satiriques aux membres de la noblesse. On aperçoit déjà son portrait se former. C'est un homme qui défie et remet en question les règles et les moeurs.

Extraits

[...] En effet, comme beaucoup de scientifiques, par observations des lois mathématiques et physiques qui régissent le macro et le microscopique, il remarque que l'univers est régi par un nombre de métriques et de réglages, qui, s'ils venaient à être modifiés ne serait-ce que d'une minuscule unité, entraîneraient la disparition totale de l'univers. Ainsi, selon Leibniz le meilleur des mondes n'est pas celui dans lequel on souffre le moins. Leibniz ne nie pas l'existence du mal mais que c'est l'homme qui en est responsable et non le monde qui lui au contraire est parfait dans son organisation physique et mathématique. L'optimisme de Leibniz ne relève pas, comme le pense Voltaire de la délusion mais au contraire de la rationnalité. [...]

[...] Il dira même lors d'une lettre s'adressant au pasteur Elie Bertrand à l'occasion du tremblement de terre « Et si tout est bien , comment les leibnizien admettent-ils un mieux ? Ce mieux n'est-il pas la preuve que tout n'est pas bien ? ». Voltaire soutiendra que cet optimisme Leibnizien mène droit au fatalisme, ce qui entre en contradiction avec son rôle de défenseur de l'amélioration de la condition humaine. A partir de cela Voltaire entreprend d'écrire Candide pour montrer les incohérences de l'optimisme Leibnizien. [...]

[...] Pourtant, il reste optimiste car "tout va bien dans le meilleur des mondes". On remarque bien que Candide est une caricature, une alégorie de l'optimisme leibnizien Mais telle n'était pas la philosophie de Leibniz, contrairement à ce que Voltaire cherche à montrer. Selon Leibniz, le monde est le « meilleur des mondes parmi tous les mondes possibles », car Dieu l'a choisi parfaitement. Il n'insinue pas que Dieu n'aurait pas pu faire mieux. Il dit même : « Les choses existent autant que possible. [...]

[...] Il remet ainsi en cause l'ordre politique, social et religieux du régime monarchique. En d'autres termes, les lumières rejettent l'autorité du Roi ainsi que les oppressions et les superstitions religieuses avec pour but de sortir le peuple de l'obscurantisme par la connaissance et l'éducation. Des esprits critiques comme Voltaire [HYPERLINK: https://fr.wikipedia.org/wiki/Voltaire] et Diderot [HYPERLINK: https://fr.wikipedia.org/wiki/Diderot] seront ainsi considérés comme « philosophes des Lumières [HYPERLINK: https://fr.wikipedia.org/wiki/Lumières_(philosophie)] ». D'autres auteurs comme Rousseau, ou encore Montesquieu feront également partie de ce mouvement. Ils subissent pour la plupart la censure [HYPERLINK: https://fr.wikipedia.org/wiki/Censure] et sont parfois emprisonnés. [...]

[...] Samuel Clarke, philosophe Britannique, avait des avis divergents avec ceux de Leibniz. Voltaire va ainsi s'en inspirer pour critiquer Leibniz sur la question de l'optimisme. Leibniz est un grand mathématicien allemand du 17 et 18ème siècle. Il a fait de grosses avancées en Mathématiques. Il a très grandement participé à l'invention du calcul infinitésimal notamment avec le calcul différentiel et le calcul intégral, qui sont des notions essentielles à toute la physique et l'économie moderne. D'un point de vue philosophique, il développe la question de l'optimisme. [...]