Sa création en 1826 eut un grand succès de public. Pendant qu'il travaillait à une révision de cet opéra, l'imprésario Barbaja lui offrit la possibilité de composer un opéra pour la Scala, occasion que Bellini ne laissa pas échapper. Il compose ainsi Il pirata (octobre 1827). Le texte est écrit par Felice Romani, un des meilleurs librettistes de son temps (...)
[...] I Puritani a connu un très grand succès, que Bellini n'a pas pu apprécier longtemps. La fin du maestro A la fin du mois d'août de cette même année, il tombe gravement malade; on le trouve mort dans une maison de Puteaux où il logeait à cette époque. Les plus grands musiciens de son temps ont participé à son enterrement. Il est d'abord enterré au Père Lachaise, puis en 1876 son corps est exhumé et ramené à Catane, dans sa Sicile natale. [...]
[...] A la différence de son contemporain et rival Donizetti, l'action, dans les opéras de Bellini, passe au second plan, pour faire place aux moments de plus grande intensité lyrique. Beaucoup de compositeurs tireront profit de son vaste répertoire mélodique: Berlioz, Chopin, mais aussi Schumann et Verdi. Même Wagner exprimera son admiration pour la musique du compositeur sicilien. Après sa mort, la vitalité dramatique des opéras de Donizetti, qui annoncent déjà clairement les œuvres de Verdi, reléguera au second plan l'œuvre de Bellini, qui, à la seule exception de La Norma, tombera de plus en plus dans l'oubli. [...]
[...] Vincenzo Bellini La naissance d'un grand compositeur Vincenzo Bellini est un compositeur italien (Catane 1801 - Puteaux, près de Paris 1935). Né dans une famille de musiciens napolitains, il reçoit de son grand-père une éducation musicale centrée sur la musique sacrée. Le talent de Bellini pour la composition d'arias et de chansons se révèle de manière précoce. Il complète ses études au Conservatoire de Naples en 1819, étudiant le contrepoint avec Tritto et la composition avec le célèbre compositeur d'opéras Zingarelli. [...]
[...] Après avoir composé Béatrice di Tenda sur une deuxième commande de La Fenice - qui toutefois, en mars 1833, ne connaîtra qu'un modeste succès - Bellini quitte l'Italie. Il met ainsi un terme à sa collaboration artistique avec Romani et à sa liaison avec Giuditta Turina qui dure depuis le début de sa période milanaise, et part pour Londres. Il y dirige une série de représentations de ses œuvres (Il pirata, I Copuleti e i Montecchi, La Norma), avec Giuditta Pasta dans les rôles principaux. [...]
[...] IV) I Puritani le dernier chef d'œuvre A Londres, Bellini fera aussi la rencontre de Mendelssohn. Les dernières années de la vie de Bellini se passeront à Paris. Là il rencontre Rossini, qui devient un grand ami et qui l'aidera personnellement. Il fait aussi la connaissance de Paër, Miller et de Chopin. Il se lie avec ce dernier d'une amitié qui durera jusqu'à sa mort. Après avoir trouvé, après de longues discussions, un accord avec la direction du Théâtre Italien, en avril 1834 il commence à travailler à un nouvel opéra. [...]
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