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Søren Kierkegaard est l'inspirateur de la tendance croyante existentialiste, par opposition à une autre tendance qui existe au sein de l'existentialisme, qui est la tendance athée. Quiconque lit les oeuvres de Søren et même ses citations aura le sentiment d'être confronté à une personnalité pleine de foi. Cependant, il remarquera que la foi de cet homme est une foi d'un genre différent, une foi d'un genre très particulier. Elle ne ressemble pas à la foi de l'Église et ne ressemble pas à celle du clergé ou de la religion. Mais sa foi était plutôt une foi existentielle par excellence.
Par conséquent, il a rejeté la foi ecclésiastique dans un système de croyances fondé sur le rationalisme et l'héritage médiéval, et il n'a pas non plus reconnu le Saint-Secret.
Il ne reconnaissait pas le Dieu des philosophes et le Dieu des théologiens, prouvés par des arguments rationnels. Toutefois, Søren rejetait la foi traditionnelle. Il a décidé de revenir lui-même à la recherche du christianisme originel et de la vraie foi.
[...] Søren pense que c'est pour surmonter le désespoir, la dépression, l'anxiété, la peur et les déficiences flagrantes de notre existence fragile et limitée. Le besoin de foi est aussi nécessaire que la respiration, comme manger et boire, pour pouvoir continuer à vivre et sentir que nous existons, et accepter le caractère déraisonnable de la vie et le sentiment d'être perdu dans ce monde étrange qui défie toute explication. C'est le concept de la vraie foi selon Søren, une foi qui transcende l'esprit jusqu'au c?ur, transcende le doute vers la certitude et transcende la logique vers l'émotion et l'anxiété vers le réconfort. [...]
[...] Et, il a rejeté la foi traditionnelle. Quant au premier type, Søren était de la doctrine de Pascal, qui dit que le c?ur (et non l'esprit), le sentiment intérieur, le sens intérieur, l'expérience subjective et le sentiment profond de l'être humain sont la seule référence pour la foi. Autrement dit, le c?ur a ses propres arguments et sa propre logique que l'esprit ne peut pas diriger, car la foi, selon Pascal, est une question subjective et personnelle par excellence. La foi n'est pas un sujet, ni une question ou une connaissance objective générale que l'esprit peut approfondir. [...]
[...] Un gouffre sépare Dieu de l'homme, et ce gouffre ne peut être franchi que par un acte de foi qui place l'homme directement devant Dieu ou rend le moi humain directement présent devant Dieu. C'est là le secret de la foi, selon Søren : c'est une foi qui n'est soumise à aucune logique rationnelle et n'est pas une foi traditionnelle. Cela est soumis à la logique du c?ur, du sentiment, de la conscience, de l'émotion de l'homme, qu'il est un être imparfait, contrairement à l'Absolu. C'est le secret de la foi. Et, comment puis-je croire ? Søren a dit que la foi est un saut. [...]
[...] C'est le sujet de la question : pourquoi est-ce que je crois ? Selon Søren, une personne traverse trois étapes existentielles fondamentales dans sa vie. Cela lui révèle la faiblesse, l'anxiété et la douleur qui habitent son être, et lui révèle l'irrationalité de la vie, de sorte qu'il en vient à se confronter à lui-même. Il est confronté à sa liberté et à sa responsabilité de choisir, et donc il doit choisir entre croire et ne pas croire, et le choix entre Dieu et la perte. [...]
[...] La vie d'une personne qui doit vivre selon le droit public ou le devoir public transforme cette personne en une simple machine. Parce que l'homme est un moi libre et individuel qui essaie toujours de vivre une expérience particulière. Ici Søren n'appelle pas à la rébellion contre les lois. Cependant, la vie de discipline par le devoir, la loi et l'engagement moral est une vie vide et stérile dans la mesure où la personne sait au plus profond d'elle-même qu'elle ne peut pas atteindre la perfection. [...]
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