Richard Wagner est un compositeur allemand (Leipzig 1813 - Venise 1883). Son père meurt très tôt, sa mère épouse peu de temps après l'acteur L. Geyer et quitte Leipzig pour Dresde. Les Symphonies n. 8 et n. 9 de Beethoven ainsi que son ouverture d'Egmont éveillent pour la première fois l'intérêt de W. pour la musique, et il prend des cours de composition musicale avec C. Mûller. En 1830, il est admis à la célèbre Thomasschule de Leipzig ; puis il se consacre à l'étude du contrepoint pendant six mois à l'université sous la direction de Théodore Weinlig, cantor de la Thomasschule, mais c'est avant tout en autodidacte qu'il étudie la musique. Dans les années 30 sont jouées ses premières compositions importantes, parmi lesquelles une Sonate pour piano dédiée à Weinlig, d'autres morceaux pour piano, quelques ouvertures et la Symphonie en ut majeur (...)
[...] Cet opéra, terminé en avril 1845, sera représenté pour la première fois à Dresde le 19 octobre 1845. Il reçoit un accueil mitigé et l'éditeur F. Kistner, contacté par W., refuse de le publier. Après l'échec de Tannhàuser, W., toujours à la cour de Dresde qu'il déteste profondément, se consacre à la lecture et à l'étude des opéras des grands compositeurs allemands. En même temps, il s'efforce de formuler de manière plus systématique ses conceptions de l'opéra et du drame et entre en contact avec les mouvements républicains et libéraux qui se développent à cette époque à Dresde. [...]
[...] En septembre 1882, W. se rend à nouveau à Venise où il succombe quelques mois plus tard à une crise cardiaque. La production scénique de W., depuis son premier opéra inachevé Les Noces jusqu'au dernier Parsifal, embrasse une période de cinquante ans. Au cours de ce demi-siècle, ce n'est pas seulement la maturation artistique du compositeur qui s'accomplit, mais aussi le développement de ses idéaux esthétiques, qui seront le fondement de toute sa création. Ses premiers opéras achevés Les Fées et La Défense d'aimer, qu'il écrit âgé d'un peu plus de vingt ans, sont en quelque sorte les exercices profitables qu'un apprenti se doit de faire. [...]
[...] y termine les Maîtres chanteurs et cet opéra est représenté le 21 juin 1868 à Munich grâce encore au soutien de Louis II. En 1869, von Bùlow donne son accord au divorce; Cosima et W. (dont la première femme est morte en 1866) peuvent ainsi se marier le 25 août 1870. Le 25 décembre de la même année, W. dédie à sa femme l'une de ses plus belles œuvres instrumentales, Siegfried-Idyll. A Triebschen, W. mène à terme l'ambitieux projet de L'Anneau du Nibelung: Siegfried, interrompu au deuxième acte, est terminé en février 1871, et Le Crépuscule des Dieux en 1874. [...]
[...] refuse d'introduire le ballet au deuxième acte comme le veut le modèle français. La première représentation a lieu le 13 mars 1861 à l'Opéra de Paris et c'est l'un des plus grands fiascos de l'histoire de la musique. Le tumulte organisé par les membres influents du Jockey Club et l'hostilité de presque toute la presse aboutissent au retrait de l'œuvre après trois représentations seulement. Déçu, W. part pour Vienne où il vivra de 1862 à 1864. Le 28 mars 1862, l'interdiction de séjour qui l'empêchait de revenir en Saxe est levée. [...]
[...] Les Maîtres chanteurs de Nuremberg (1862-67) s'opposent très nettement à cet opéra. Ici, W. abandonne les mythes et les légendes médiévales et crée une comédie bourgeoise qui se déroule dans l'Allemagne du XVIe siècle. L'écriture diatonique de cet opéra s'oppose au chromatisme de Tristan et Isolde. Son humour, sa simplicité ne pourraient offrir un plus grand contraste avec le sombre pressentiment de la mort prochaine qui s'exprime dans l'œuvre précédente. Parsifal (1877-82) est la conclusion de cet ensemble d'oeuvres admirable. [...]
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