Richard Strauss est un compositeur allemand (Munich 1864 - Garmisch 1949). Sa mère est issue d'une riche famille de brasseurs, les Pschorr, et son père est premier corniste à l'Opéra de la cour, professeur à l'Académie de Munich. Dès l'enfance, il prend des leçons de violon et de solfège. Ses talents de musicien se révèlent très tôt, et il est remarqué dès 1881 pour sa Sérénade pour 13 instruments à vent en mi bémol majeur op. 7, son Concerto pour violon et son Quatuor à cordes. Sa rencontre avec Hans von Bulow en 1885 est décisive : celui-ci le nomme chef d'orchestre assistant de l'orchestre de Meiningen (...)
[...] Sur un livret écrit par S., cet ouvrage (remanié en 1940) subit encore fortement l'influence de Wagner. Avec Feuersnot (1900-01), S. commence à se libérer du wagnérisme et introduit des éléments de style personnels, mais c'est avec Salomé (1903- d'après Oscar Wilde, qu'il crée des formes d'expression parfaitement nouvelles. L'usage du Leitmotiv rappelle-certes les formes anciennes mais l'orchestration est différente, violente et dramatique. S. emploie des harmonies dissonantes où l'atonalité est toujours présente et parfois même utilisée consciemment. Viennent ensuite les opéras que S. [...]
[...] Il est directeur artistique de l'Opéra de Vienne entre 1919 et 1924. III) Un compositeur exceptionnel Au cours de la décennie suivante, il se consacre essentiellement à la composition, puis il accepte la présidence de la Musik-kammer du Reich (1933-35) avant de s'établir en Suisse. En 1945, on exécute à Dresde, dans le premier théâtre reconstruit en Allemagne, un de ses opéras. En 1949, il rentre en Allemagne et écrit encore quelques mois avant sa mort Quatre derniers Lieder pour soprano et orchestre, ultime témoignage extraordinaire d'un art tourmenté. [...]
[...] Richard Strauss Enfance de Richard Strauss Richard Strauss est un compositeur allemand (Munich 1864 - Garmisch 1949). Sa mère est issue d'une riche famille de brasseurs, les Pschorr, et son père est premier corniste à l'Opéra de la cour, professeur à l'Académie de Munich. Dès l'enfance, il prend des leçons de violon et de solfège. Ses talents de musicien se révèlent très tôt, et il est remarqué dès 1881 pour sa Sérénade pour 13 instruments à vent en mi bémol majeur op son Concerto pour violon et son Quatuor à cordes. [...]
[...] Avec Le Chevalier à la rosé (1902-10), S. effectue son fameux tournant mozartien: il évoque la joie enivrante des valses viennoises et le charme de l'époque rococo de Marie-Thérèse. Un style néobaroque que l'on retrouve dans l'opéra Ariane à Naxos (1911-12) qui oscille entre la comédie et la tragédie et qu'il remodèle complètement après l'échec de la première représentation en 1915: il transforme la structure de l'opéra de manière radicale mais garde la simultanéité insolite d'éléments tragiques et comiques. Ainsi la partie d'Ariane passe constamment d'un parlando à la manière de Monteverdi à un chant qui rappelle Wagner. [...]
[...] compose également quelques sérénades, divertimenti, concertos pour instruments (pour violon, hautbois, cor et piano) où s'exprime une certaine préférence pour les instruments à vent. Les compositions pour voix et piano constituent une part importante de l'œuvre de S., pour la plupart orchestrées par lui-même ou par d'autres musiciens. Elles sont dans la tradition des Lieder de Brahms et atteignent leur apogée dans les Quatre derniers Lieder, hommage au style post-romantique. Cette dernière composition, intemporelle, est le reflet de l'extraordinaire richesse d'inspiration mélodique et orchestrale de S. [...]
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