Fiche biographique sur le maréchal Mac-Mahon

Résumé du document

Il a eu une brillante carrière militaire (Algérie, Crimée, Italie, Alsace, répression de la Commune). Il reste profondément légitimiste (Bourbons) cependant il ne cède jamais à
la tentation de la contre révolution (...)

Extraits

[...] Le 15 décembre devant la Chambre il nomme des ministres républicains et définit les larmes aux yeux comment se répartissent les pouvoirs sous la IIIème République. Le monarchiste fonde alors le nouveau régime. Son exemple marque l'irresponsabilité du Président de la République et l'existence d'un véritable régime parlementaire. Mac Mahon démissionne enfin en 1879, une fois le Sénat devenu majoritairement républicain. Il se retire ainsi définitivement de la vie politique. Après lui l'utilisation de la dissolution sera proscrite inauguré par le serment Grévy. Si en 1870 la République s'est construite sans les ouvriers en 1877, elle se sépare des royalistes. [...]

[...] L'assemblée le nomme Président de la République en mai 1873 au lendemain de la démission de Thiers. Élu par une assemblée monarchiste il dispose de larges pouvoirs (le pays n'a pas encore de Constitution. Sa présence laisse espérer au monarchiste la restauration. Cette espérance conduit les Orléans à reconnaître le Comte de Chambord qui n'a pas d'héritier, c'est cependant un échec en octobre 1873 devant le refus du drapeau tricolore par celui-ci. Cependant là encore Mac Mahon se montre droit, il refuse de soutenir le coup d'État proposé par le Comte de Chambord qui le rencontrait incognito à Versailles. [...]

[...] Formation des "blocs", à droite avec les Cléricaux, Mac Mahon, opposé aux républicains. La question religieuse devient le centre de la vie politique. La République a été confirmée en 1875 avec les lois constitutionnelles. Élections de 1876, majorité de républicains à la Chambre des députés. 2/2 Il nomme donc le républicain Jules Simon président du Conseil. Pour protester contre les offensives anticléricales, il décide de le renvoyer et de nommer à la place le conservateur Duc de Broglie. La gauche dénonce la manœuvre comme un coup d'État, la situation est bloquée. [...]