En 1789, il s'inscrit à l'université de Bonn placée sous le signe de l'Aufklârung. Cette ambiance culturelle marquera profondément l'évolution de la personnalité du compositeur et l'amènera à lire les oeuvres de Klopstock, Schiller, Goethe et des philosophes Kant et Herder. A la fin de 1792, il s'établit définitivement à Vienne, où il parvient à trouver l'appui d'un cercle de mécènes dans l'aristocratie cultivée (Lobkowitz, Lichnowsky, Schwarzenberg, Kinsky et beaucoup d'autres) (...)
[...] La tension, qui émane de cette œuvre et qui résulte de l'affrontement entre ses composantes archaïques et son langage progressiste, en fait une des œuvres les plus marquantes de toute la production du compositeur. L'extase lyrique du Benedictus, la composante métaphysique et l'architecture polyphonique de l'œuvre entière, préparent le terrain aux derniers Quatuors, composés en 1825-26. Le style de la dernière période créatrice de Beethoven est ici amené à son point de développement extrême, dont la portée, méconnue par ses contemporains, ne sera saisie qu'un siècle plus tard. [...]
[...] La cantate Le moment glorieux op (1814) est, également, une œuvre contemporaine du Congrès de Vienne. Bien plus profondes sont quelques œuvres de musique de chambre et de musique pour piano: le Trio op (1811) dédié à l'archiduc Rodolphe, les deux Quatuors op et op ( 1809-10), la Sonate pour violon et piano op (1813) et la Sonate pour piano op (1814). Elles révèlent toutes l'extraordinaire pouvoir créateur du compositeur, et contiennent déjà les premiers signes du renouvellement stylistique qui caractérisera sa dernière période créatrice. [...]
[...] Beethoven meurt le 26 mars 1827, dans une Vienne en proie aux plaisirs superficiels du Biedermeier, représenté en musique par des compositeurs tels que Hummel, Czerny, Ries et Moscheles. En plus de la surdité qui l'affligeait depuis longtemps, il souffrait d'une cirrhose et d'hydropisie. Il fut enterré quelques jours après sa mort. De nombreux Viennois suivirent la cérémonie funèbre. Son importance dans l'histoire de la musique, et en particulier pour celle du XIXe siècle, est fondamentale. Il a été une figure charismatique aussi bien pour les représentants de la musique absolue (Schumann, Brahms) que pour ceux qui avaient recours à un programme poétique (Berlioz, Liszt, Wagner). [...]
[...] Au début du siècle, deux femmes font leur apparition dans la vie du compositeur. Avec l'italienne Giulietta Guicciardi il aura une relation décevante, tandis que sa liaison avec Joséphine Deym, née Brunswick, durera, avec des hauts et des bas, pendant une dizaine d'années. On ne sait toujours pas si la célèbre lettre à «l'immortelle bien-aimée» (du 6/7 juillet 1812), qui ne fut jamais envoyée, était destinée à l'une de ces deux femmes. Beethoven conserva cette lettre parmi ses documents secrets, avec le «Testament de Heiligenstadt». [...]
[...] Il est initié à la musique par son père et par quelques musiciens de Bonn et se fait connaître comme enfant prodige lors de plusieurs voyages à Cologne et en Hollande. Il étudie ensuite avec Neefe, obtenant, à l'âge de 13 ans, le poste de second organiste de la cour. En 1787 il rencontre Mozart à Vienne. II) Un tournant dans son évolution En 1789, il s'inscrit à l'université de Bonn placée sous le signe de l'Aufklârung. Cette ambiance culturelle marquera profondément l'évolution de la personnalité du compositeur et l'amènera à lire les œuvres de Klopstock, Schiller, Goethe et des philosophes Kant et Herder. [...]
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