Soren Kierkegaard

Résumé du document

Philosophe danois, « père de l'existentialisme » (théologien, pasteur). Il est anti-hégelien ; il s'oppose à une religion assise et hypocrite.

Sa pensée est intrinsèquement liée à sa vie. Son inspiration se résume en 3 mots : subjectivité, engagement, authenticité. Sa vision du Christianisme se concentre autour de la face tragique du Christ en agonie. Il estime nécessaire de rendre du sens à la foi (...)

Extraits

[...] Stades sur le chemin de la vie (1845) : où il expose les étapes de sa recherche passionnée et tremblante Ou bien . Ou bien (1843) : recherche du point d'ancrage explicité plus haut (stade esthétique, éthique, religieux). Son ouvrage le plus célèbre. La Reprise (1843) : échec devant la vaine espérance de regagner le temps perdu. Le Concept d'angoisse (1844) : homme = angoisse, angoisse = source du péché nécessité d'un choix qui nous prive des joies de l'existence mais nous promet une vie supérieure. [...]

[...] Son inspiration se résume en 3 mots : subjectivité, engagement, authenticité. Sa vision du Christianisme se concentre autour de la face tragique du Christ en agonie. Il estime nécessaire de rendre du sens à la foi. Au point de départ de sa réflexion, il y a la découverte de la subjectivité totale de l'être humain (préfiguration de l'existentialisme moderne). Il s'oppose aux systèmes objectif (Platon), historique (Hegel), dépersonnalisant (matérialistes) Evénement tragique et déterminant dans sa vie : il apprend que son père aurait violé sa mère avant de l'épouser et qu'il aurait blasphémé. [...]

[...] - Influence sur Heidegger - K. a utilisé de nombreux pseudonymes. - Notion précoce du péché à la base de sa pensée. - Liaison interrompue avec Régine Olsen. - les humains sont composés de trois parties : le fini, l'infini, et la relation entre les deux qui crée une synthèse. Les finis (les sens, le corps, la connaissance) et les infinis (le paradoxe et la capacité à croire) existent toujours dans un état de tension. (Paradoxe du Christ homme et Dieu ) Amandine Mélan, 2006. [...]