En 1853, il entreprend une tournée de concerts avec le violoniste hongrois Reményi. Il connaît, à cette occasion, le célèbre violoniste Joachim, avec lequel il se liera d'une longue amitié. La rencontre avec Liszt à Weimar en 1853, par contre, ne fut guère déterminante et le compositeur hongrois se montra plutôt réservé à son égard. Beaucoup plus importante est la rencontre, toujours cette même année, à Dùsseldorf, avec Robert et Clara Schumann (...)
[...] La rencontre avec le clarinettiste Muhlfeld incitera Brahms à composer une série d'œuvres de musique de chambre. Ainsi au cours des trois années suivantes, il crée ses dernières grandes compositions instrumentales: le Trio pour piano, clarinette (ou alto) et violoncelle op le Quintette pour clarinette (ou alto), deux violons et violoncelle op deux Sonates pour clarinette (ou alto) et piano op Ces œuvres sont empreintes d'une mélancolie qui devient de plus en plus marquée dans la musique des dernières années de Brahms Dans ses 200 Lieder, Brahms est souvent plus proche de Schubert que de Schumann ou de ses autres contemporains. [...]
[...] Jusque là, Brahms avait surtout produit des œuvres pour piano. A partir de ce moment, par contre, il se consacre de plus en plus à la musique symphonique, à la musique de chambre et au Lied, bien qu'il ne se soit pas encore libéré complètement de l'influence de Beethoven. Il utilise aussi des formes plus libres, proches de la musique improvisée. Dans ses rhapsodies, ses intermezzi et ses ballades, il donne libre cours à l'expression de ses sentiments, en créant des formes très éloignées de la forme sonate. [...]
[...] Dans sa Neue Zeitschrift fur Musik, Schumann publie un article sur Brahms dans lequel il exprime son admiration pour le talent du jeune compositeur. Cet article suscite l'envie de ses collègues mais permet à Brahms de publier ses premières œuvres à Leipzig, chez Breitkopf. II) Un génie dédié à la musique classique Après la tentative de suicide de Schumann, Brahms reste très lié à la famille du compositeur. Il éprouve un amour secret pour Clara, mais à la mort de son mari, en 1856, il renonce à l'épouser, en raison, entre autres, de leur différence d'âge (elle avait 14 ans de plus que lui, et avait déjà de nombreux enfants). [...]
[...] III) L'apogée de Brahms : le Requiem allemand En 1865, il commence la composition de son Requiem allemand, écrit en hommage à sa mère qui venait de mourir. Il sera créé en 1868. L'œuvre, qui est la composition vocale la plus importante de Brahms, est écrite pour solos, chœur et orchestre, sur des textes bibliques traduits en allemand et se divise en 7 parties. Brahms travaille longtemps à sa Première symphonie en ut mineur (op. qui sera créée en 1876 à Karlsruhe. IV) Brahms et la musique symphonique Cette année peut être considérée comme le commencement d'une nouvelle période créatrice. [...]
[...] Pendant cette période, il compose un certain nombre de scherzos, forme pour laquelle, autant que pour la variation, il a une prédilection. Parmi ses variations les plus célèbres il faut nommer les Variations sur un thème de Haendel op composées en 1861, et les Variations sur un thème de Paganini op qui datent de 1863. En 1862, il avait espéré être nommé chef de l'orchestre philharmonique de Hambourg, mais son ami Stock-hausen fut choisi à sa place. Il est cependant nommé directeur de l'Académie de chant de Vienne (1863). [...]
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