Johann Strauss est un compositeur autrichien (Vienne 1825-1899). Voulant à tout prix empêcher ses fils d'entreprendre une carrière musicale, Johann père envoie l'aîné dans une école de commerce. Mais celui-ci prend secrètement des cours de violon avec A. Kohlmann et des leçons de composition avec J. Hoffmann et J. Drechsler. En 1844, il paraît en public avec son propre orchestre, provoquant la colère de son père. Son orchestre connaît rapidement un grand succès à Hietzing, ce qui entraîne une rivalité avec Johann père (...)
[...] Johann (père, Vienne 1804-1849). Violoniste réputé, il joue à partir de 1819 dans le quatuor et dans l'orchestre de Joseph Lanner. En 1825, il fonde son propre orchestre et se fait connaître pour ses valses viennoises, plus de cent cinquante, parmi lesquelles figurent Bajaderen-Walzer, Donaulieder et Elektrische Funken. Grâce à ses succès retentissants, il est nommé en 1835 directeur de la musique de bal de la cour. En plus de ces valses notoires, il compose des quadrilles, des polkas et des marches, parmi lesquelles la célèbre Marche de Radetzky en l'honneur du comte J.W. [...]
[...] II) Johan et la musique Johann Strauss est un compositeur autrichien (Vienne 1825-1899). Voulant à tout prix empêcher ses fils d'entreprendre une carrière musicale, Johann père envoie l'aîné dans une école de commerce. Mais celui-ci prend secrètement des cours de violon avec A. Kohlmann et des leçons de composition avec J. Hoffmann et J. Drechsler. En 1844, il paraît en public avec son propre orchestre, provoquant la colère de son père. Son orchestre connaît rapidement un grand succès à Hietzing, ce qui entraîne une rivalité avec Johann père. [...]
[...] Entre 1863 et 1870, il compose ses valses les plus célèbres (Le Beau Danube bleu, 1867). Nommé directeur des bals de la cour, il confie définitivement la direction de son orchestre à son frère Edouard. IV) La composition d'opérettes Sous l'influence d'Offenbach, il se tourne en 1871 vers la composition d'opérettes. L'une de ses premières, La Chauve-souris (1874) remporte un succès immense. On peut considérer ce chef-d'œuvre comme le prototype de l'opérette viennoise: la valse est pratiquement le «moteur» qui donne son élan à l'ensemble de l'opérette, tandis que les mélodies entraînantes, pleines de sensibilité, parfois même sentimentales, expriment le charme et les couleurs de Vienne. [...]
[...] La musique de S. évoque l'atmosphère, le charme sensuel de Vienne et la vie légère mais raffinée des Viennois. Le plus souvent, les valses sont regroupées par cinq autour d'un prélude et d'un morceau final. Elles sont orchestrées avec finesse. Parmi les plus célèbres figurent La Vie d'artiste (1867), Histoires de la forêt viennoise (1868), Wein, Weib und Gesang (1869), Frùhlingsstimmen (1882), La Valse de l'Empereur (1888); et parmi les opérettes Das Spitzentuch der Kônigin (1880), Une Nuit à Venise (1883), Simplicius (1887) et Sang viennois (œuvre posthume, 1889). [...]
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