La famille Bach est une famille de musiciens allemands aux multiples branches, originaire de Thuringe. Elle compte environ 50 membres qui vécurent en Allemagne centrale entre le XVIe et le XVIIIe siècle, tous compositeurs ou instrumentistes. Nombre d'entre eux eurent des postes d'organistes ou de Kantor, ou furent au service de princes allemands, à la cour d'Eisenach et de Weimar (...)
[...] Dans ce cas également, il a repris des musiques préexistantes. Ainsi, de l'esprit luthérien et à partir d'œuvres à l'origine destinées à l'église luthérienne, B. a su produire une composition qui ne peut se comprendre que dans la tradition de la messe catholique. Sa production instrumentale est aussi très variée. Il compose pour des instruments solo et pour de multiples combinaisons instrumentales. Son œuvre principale pour clavier est Le Clavecin bien tempéré. Les 48 préludes et fugues qui le constituent sont des chefs-d'œuvre de l'art contrapuntique, chacun ayant un caractère bien spécifique. [...]
[...] Jean-Sébastien Bach le voyageur De Leipzig il entreprend de nombreux voyages. Le plus important le conduit à la cour de Frédéric II à Potsdam, où depuis 1738 son fils Cari Philipp Emanuel exerçait l'activité de claveciniste de la cour. Après ce voyage B. compose une de ses œuvres les plus importantes, L'Offrande musicale. Dans cette œuvre il élabore une série de canons et de ricercari à partir d'un thème composé par Frédéric II. Les dernières années de sa vie se déroulent au milieu de mésententes de plus en plus marquées avec les autorités locales, aussi bien ecclésiastiques que laïques. [...]
[...] Des cinq Passions que, selon les biographes B. aurait composées, deux seulement sont encore connues (celles selon saint Matthieu et selon saint Jean). Elles sont écrites selon la forme des oratorios: B. a adhéré étroitement au texte biblique traduit par Luther, en soulignant avec sa musique son sens profond. Les chœurs et les airs qu'il a composés sont empreints de couleurs intenses et passionnées. Pendant les dernières années de sa vie, B. mène à terme la Messe en si mineur qu'il avait commencée en 1733. [...]
[...] Telemann écrit un éloge funèbre dans lequel il mentionne seulement les caractéristiques de B. qui étaient importantes pour son époque: celles d'improvisateur de talent, de pédagogue, de maître de contrepoint et d'orgue. Ses contemporains ne pouvaient imaginer qu'il allait être un modèle et une source incomparables pour la vie musicale des époques suivantes et que son influence sur le développement de la technique instrumentale devait s'avérer capitale. Il a été considéré comme un grand virtuose, comme un maître dans toutes les expressions musicales. [...]
[...] La plupart de ses compositions pour orgue datent de sa jeunesse. Il recommença cependant à composer beaucoup pour cet instrument à partir d'environ 1735, donnant naissance aux grandes compositions de ses dernières années. Pour les organistes débutants, il compose l'Orgelbuchlein, tandis que pour les exécutants accomplis, il produit les préludes-chorals, les fantaisies et les préludes et fugues. Dans l'ensemble de l'œuvre de B., les sonates et parti tas pour violon seul occupent une place particulière. Avec elles il a développé la polyphonie à son plus haut niveau, jusqu'aux dernières possibilités de l'instrument. [...]
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