Jean-philippe Rameau est un compositeur et théoricien français (Dijon 1683 - Paris 1764). Fils et frère des organistes Jean et Claude Rameau, il fait de médiocres humanités chez les Jésuites de Dijon. Après un court séjour en Italie, il est organiste à Avignon jusqu'en 1706, et ensuite chef d'orchestre à Clermont-Ferrand. En 1706, il publie le premier livre de ses Pièces de clavecin, recueil de dix pièces où il se rallie à la tradition française de clavecin à laquelle il associe une plus grande intensité et vivacité rythmique. En même temps, R. laisse clairement percevoir, dans ces années, son intérêt pour les études théoriques. En 1722, il publie son célèbre Traité de l'harmonie réduite à ses principes naturels qui suscite de nombreuses polémiques (...)
[...] Mais l'aspiration principale de R. reste la musique de théâtre, bien que pendant de longues années la chance se refuse à lui dans ce domaine. II) Rameau grand compositeur de musique de thèatre En 1731, il fait la connaissance du fermier général A. de la Pouplinière qui le charge de diriger son orchestre privé, ('un. des plus célèbres de Paris, et le présente à Voltaire peu après. R. s'enthousiasme à l'idée d'un opéra et compose Samson sur un livret de Voltaire, mais l'opéra, interdit par la censure, ne sera jamais joué. [...]
[...] Jean-philippe Rameau Présentation de Rameau Jean-philippe Rameau est un compositeur et théoricien français (Dijon 1683 - Paris 1764). Fils et frère des organistes Jean et Claude Rameau, il fait de médiocres humanités chez les Jésuites de Dijon. Après un court séjour en Italie, il est organiste à Avignon jusqu'en 1706, et ensuite chef d'orchestre à Clermont-Ferrand. En 1706, il publie le premier livre de ses Pièces de clavecin, recueil de dix pièces où il se rallie à la tradition française de clavecin à laquelle il associe une plus grande intensité et vivacité rythmique. [...]
[...] Outre sa riche production pour le théâtre musical (33 opéras en comptant ceux qui n'ont jamais été représentés), R. a écrit quatre motets et huit cantates. Parmi les œuvres de musique instrumentale, il faut citer les Nouvelles suites de pièces de clavecin (1728) et les Pièces de clavecin en concert (1741), six pièces pour clavecin et deux autres instruments (violon ou flûte traversière et viole de gambe ou deuxième violon), ainsi que diverses pièces pour clavecin. R. a ensuite orchestré ces pièces pour clavecin et les a insérées dans ses opéras. [...]
[...] Cette nouvelle conception du théâtre, qui prend forme dans Les Indes galantes (1735) et Castor et Pollux (1737), sera l'origine d'une querelle entre lullystes et ramistes, qui atteint son apogée avec la représentation de Dardanus (1734) et oblige R. à abandonner pour plusieurs années le théâtre musical. Ce n'est qu'en 1745 qu'il revient à la scène avec La Princesse de Navarre (livret de Voltaire) et la comédie Platée, caricature acerbe d'un mariage dans la meilleure société qui lui vaut d'autres critiques. La polémique s'envenime avec Zoroastre (1749) et R. se retire une seconde fois pour se consacrer à la théorie, approfondissant notamment le domaine de la technique du chant. [...]
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