Il est élu député républicain de Castres en octobre 1885 ; en effet à l'assemblée Jaurès siège dans les bancs républicains plus par défaut que par réelle conviction : il n'est ni proche des radicaux (Clemenceau) qu'il juge populistes, ni des socialistes trop sectaires pour lui mais il s'intéresse aux questions sociales (...)
[...] Il est élu député en mai 1902 à travers le bloc des gauches une coalition radicale qui rassemble radicaux et modérés. 2/2 - Jaurès se décide alors à œuvrer pour l'unité socialiste ; en avril 1905, se tient à Paris un congrès rassemblant les deux tendances rivales. Les débats débouchent sur la fusion des deux au sein de la Section Française de l'Internationale ouvrière (SFIO) le 26 avril. Mais c'est la ligne de Guesde qui est suivie et c'est donc un parti à tendance marxiste. La SFIO engrange peu à peu des succès électoraux. [...]
[...] Il est admiré par Trotski. - En 1914, la perspective d'un conflit amène Jaurès à tout mettre en œuvre pour préserver la paix. Mais la ligne est tenue entre un patriotisme exacerbé et des slogans de guerre à la guerre La France vit alors des temps troublés, tétanisée par l'idée de la guerre alors que la démocratie est encore fragile. - Le 31 juillet 1914, Jaurès est assassiné par Raoul Villain, membre d'un groupuscule d'extrême droite qui multiplie les appels au meurtre. [...]
[...] C'est à ce moment qu'il découvre la lutte des classes et se convertit au socialisme. - Jaurès n'est favorable ni à la révolution, ni à la méthode violente, humaniste et fervent républicain pour lui le socialisme est un mode de transformation progressive de la société. Jaurès s'oppose en cela à Guesde, qui, adepte de la théorie marxiste, mène le mouvement majoritaire au sein du parti socialiste de France (les deux vont encore s'opposer lors de l'affaire Dreyfus car Jaurès s'engage aux côtés des dreyfusards). [...]
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