La première rencontre d'Eva Braun et d'Adolf Hitler eut lieu en octobre 1929 à Munich.
Agée de dix sept ans, et fraîchement sortie d'un couvent catholique, Eva Braun, répond à une petite annonce publiée par un certain Heinrich Hoffmann, demeurant au 50 de la Schellingstrasse à Munich. Ce photographe entretenait des rapports avec le parti national socialiste, alors totalement inconnu, et noyé dans la masse des partis qu'avait favorisé la république de Weimar à la fin de la Première guerre mondiale. Hoffmann avait besoin d'une comptable polyvalente, qu'il se promettait de rémunérer pour un salaire de misère. Eva se présenta et fut engagée sur le champ (...)
[...] Je n'aurais plus à ouvrir la porte à nos honorables clients et à être forcée de jouer la fille de magasin. Je suis infiniment heureuse qu'il m'aime tellement et je prie qu'il en soit toujours ainsi. Je ne veux pas que ce soit de ma faute, si, un jour, il doit ne plus m'aimer mars 1935 : souhaite une seule chose : devenir très malade et ne plus entendre parler de lui au moins pendant huit jours. Pourquoi ne m'arrive t'il rien ? [...]
[...] Sa deuxième tentative de suicide fut tenue secrète, et on parla seulement d'un léger malaise. Eva obtint enfin un résultat probant : Hitler lui acheta une villa à Bogenhausen, un quartier de Munich, et se fit moins distant. Il lui téléphona chaque jour en lui envoyant de tendres messages de temps en temps. La maîtresse de Berchtesgaden Puis, il commença à l'emmener à Berchtesgaden, qui se trouvait sur le versant nord est d'une montagne, à une dizaine de kilomètres du village du même nom : Hitler appelait sa maison le Berghof. [...]
[...] »ainsi que Mme Hoffmann, diaboliquement et avec son manque de tact, me le communique, il a trouvé une remplaçante pour moi. Son nom est Walküre (Walkyrie) et elle en a l'apparence. Si ce que me dit Mme Hoffmann est vrai, je trouve monstrueux de sa part de ne pas me l'avoir communiqué. Ce qui m'arrivera doit lui être égal : j'attends jusqu'au 3 juin, c'est-à-dire un quart d'année depuis notre première rencontre, et je demande une explication 28 mai 1935 : . [...]
[...] Pour cette raison, il est préférable de prendre une maîtresse. L'obligation disparaît tout devient cadeau. Cela ne vaut, bien entendu, que pour les hommes supérieurs Portrait d'un nu d'Eva Braun (tableau qui était exposé dans sa chambre au Berghof)- tableau certainement réalisé par Hitler (qui fut peintre dans sa jeunesse et qui réalisera de nombreux dessins de nus d'Eva au fusain noir) ne crois pas qu'un homme comme moi se marie jamais. Il s'est fait –intellectuellement un idéal de femme en empruntant à celle-ci sa silhouette, à celle-là ses cheveux, à une troisième son esprit, et à une quatrième ses yeux au dîner du 10 mars 1942 : . [...]
[...] Eva Braun Mais très vite, la vie publique d'Hitler prend bientôt le pas sur sa vie privée. Le 30 janvier 1933, il devient le chancelier du Reich allemand. Eva et Hitler se voient de moins en moins, et la jeune fille en souffre d'autant plus qu'elle est toujours chez ses parents, et que son père n'aime pas les idées du national socialisme (ce qui ne l'empêchera pas en 1937 de changer d'avis et d'adhérer au parti national-socialiste où il acquis la carte ; sa fille, Eva, n'adhèrera jamais au parti). [...]
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