Dès 1816, il commence à composer, sans méthode mais guidé par un instinct de génie. Lesueur, frappé par quelques-unes de ses pièces, décide de lui donner des cours. A partir de 1823, il se fait un nom comme critique musical, tandis que la composition d'une messe lui vaut des critiques favorables (1824).
En 1826, il devient élève du conservatoire, tandis que, l'année suivante, il est admis en finale du Prix de Rome pour sa cantate La mort d'Orphée (bien qu'il s'y soit présenté pour la deuxième fois, il n'obtient pas le premier prix) (...)
[...] En 1838 il compose enfin un opéra, Benvenuto Cellini, qui sera un échec. Dans cette période critique, également difficile sur le plan économique, il est aidé par un geste généreux de Paganini, qui lui fait don de vingt mille francs, somme énorme pour l'époque. Berlioz commence ensuite une longue série de tournées en Allemagne, en Grande-Bretagne et en Russie, dont le succès lui apportera aussi des avantages économiques. Les œuvres les plus importantes de cette époque sont: l'ouverture Le Carnaval romain (1843), la légende dramatique La Damnation de Faust (1846), le spectaculaire Te Deum (1849) et l'oratorio L'Enfance du Christ (1950- 54). [...]
[...] Cet événement l'encourage, en 1830, à tenter pour la cinquième fois le Prix de Rome, cette fois-ci avec succès. Mais les avantages matériels de cette réussite lui seront atttribués alors qu'il s'est déjà fait une renommée avec la création de sa Symphonie fantastique, en 1830. En 1833, il épouse l'actrice shakespearienne Harriet Smithson, de laquelle il a un enfant l'année suivante. Les exigences de sa vie familiale l'amènent à intensifier son activité de critique, en travaillant pour Le Correspondant (à partir de 1829) et surtout pour le célèbre Journal des débats (1834-63). Entre-temps, il continue à composer. [...]
[...] Hector Berlioz Hector Berlioz est un compositeur et critique musical français (La Côte- Saint-André, Isère 1803 - Paris 1869). Fils d'un médecin, il fait des études de médecine avec peu d'intérêt et des études de musique en autodidacte. Une fois établi à Paris (à partir de 1821) il partage son temps entre l'opéra et le conservatoire. Dès 1816, il commence à composer, sans méthode mais guidé par un instinct de génie. Lesueur, frappé par quelques-unes de ses pièces, décide de lui donner des cours. [...]
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