Giuseppe Verdi est un compositeur italien (Roncole di Busseto, Parme 1813 - Milan 1901). Fils d'un aubergiste de village, il apprend très jeune à jouer de l'orgue avec l'organiste de la paroisse P. Baistrocchi et lui succède à l'âge de dix ans. Il fréquente ensuite le lycée de Busseto, grâce à un commerçant bienveillant, A. Barezzi, un mélomane, qui lui apporte une aide généreuse. A cette époque, il poursuit sa formation musicale avec F. Provesi. Accueilli en 1831 dans la famille Barezzi quasiment comme un fils, il se fiance peu de temps après avec Margherita Barezzi, qui est sa cadette d'à peine sept mois. Il obtient une bourse du Monte di Pietà de Busseto pour poursuivre ses études au Conservatoire de Milan (...)
[...] fait sensation, à quatre-vingts ans, avec son opéra comique Falstaff (1893): malgré son grand âge, il se montre encore capable de prendre une orientation nouvelle, d'une surprenante modernité, et d'indiquer les perspectives d'avenir de la musique. III) Un talent unanimement reconnu Les dernières activités du vieux maître sont consacrées à la bienfaisance, à la création d'une Maison de repos pour musiciens, à l'attribution de dons à diverses associations caritatives. Après la mort de sa chère Giuseppina (1897), il séjourne la plupart du temps à Milan, où il meurt au début de l'année 1901. V. [...]
[...] Aïda est accueilli les deux fois avec enthousiasme et reste certainement jusqu'aujourd'hui l'opéra le plus connu de V. Dans le domaine de l'opéra, jusqu'à Othello en 1887, V. ne se consacre qu'à quelques versions révisées, telles Simon Boccanegra (1857) remanié en 1881 et la nouvelle version de Don Carlos représentée en 1884. C'est à cette époque, cependant, que V. entreprend la composition de son magnifique Requiem (1874), écrit à la mémoire de l'écrivain A. Manzoni (une œuvre qu'il avait ébauchée en 1869 pour commémorer G. [...]
[...] Parmi les collaborateurs les plus proches de V., il faut citer les librettistes S. Cammarano et F. M. Piave. Les magnifiques livrets de A. Boito donnent des ailes aux meilleures compositions du maître, Othello et Falstaff. Pendant quarante ans, V. est le personnage de génie qui domine l'opéra italien. Son importance dans l'histoire de la musique et de l'opéra est unique en son genre et incontestée. En plus de ses opéras, qui se trouvent sans aucun doute au centre de son œuvre, V. [...]
[...] En 1839, il part avec sa femme et son petit garçon Icilio pour Milan où il est remarqué par le riche imprésario B. Merelli. Vers la fin du mois d'octobre 1839, V. perd également son fils Icilio alors que son premier opéra, Oberto conte di San Bonifacio est représenté avec succès en novembre à la Scala. Ce succès lui vaut un contrat pour la composition d'un opéra bouffe, Un giorno di regno, sur un livret de F. Romani. A cette époque, en juin 1840, il perd sa femme et ressent cette perte comme un coup du destin. [...]
[...] jouit d'une popularité inouïe et a acquis une solide position dans la société. Il se penche désormais sur des livrets difficiles, hors du commun, qui correspondent à son naturel combatif. C'est ainsi qu'il écrit Rigoletto (1851), Il Trovatore (1853) et La Traviata (1853), une trilogie populaire qui ne connaît pas tout d'abord le succès qu'elle aura plus tard et qui fera de V. le compositeur le plus célèbre de l'Italie et sans doute du monde entier. Le prestige de V. s'accroît avec les progrès de l'unité italienne. [...]
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