Giovanni Pierluigi da Palestrina est un compositeur italien (Palestrina vers 1525 - Rome 1594). Enfant de choeur dans la maîtrise de Sainte-Marie-Majeure à Rome, il étudie sous la direction de R. Mallapert, R. de Févin, et F. Lebel. En 1544, il retourne dans sa ville natale et devient organiste et chef de choeur de la cathédrale. Lorsque l'évêque de Palestrina, le cardinal Ciocchi del Monte, est élu pape en 1551 sous le nom de Jules III, il nomme le musicien maître de chapelle à Saint-Pierre de Rome (...)
[...] III) Il primo libro di madrigali a quattro voci La même année, le compositeur publie sa deuxième œuvre, Il primo libro di madrigali a quattro voci qui se compose de 23 pièces dont cinq sur des vers de Pétrarque. Cette œuvre a tant de succès que pas moins de neuf éditions paraissent entre 1568 et 1605. Il est alors maître de chapelle à Saint-Jean- de-Latran (1555-60) et à Sainte-Marie-Majeure (1561-65); on lui confie ensuite l'enseignement de la musique religieuse au Séminaire romain (1565- 67). Parallèlement, il s'occupe de régler les divertissements musicaux du cardinal Hippolyte d'Esté. Après la mort de G. [...]
[...] Giovanni Pierluigi da Palestrina Présentation de Palestrina Giovanni Pierluigi da Palestrina est un compositeur italien (Palestrina vers 1525 - Rome 1594). Enfant de chœur dans la maîtrise de Sainte-Marie- Majeure à Rome, il étudie sous la direction de R. Mallapert, R. de Févin, et F. Lebel. En 1544, il retourne dans sa ville natale et devient organiste et chef de chœur de la cathédrale. Lorsque l'évêque de Palestrina, le cardinal Ciocchi del Monte, est élu pape en 1551 sous le nom de Jules III, il nomme le musicien maître de chapelle à Saint-Pierre de Rome. [...]
[...] seront publiées à Venise parmi lesquelles le Troisième livre de motets à et 8 voix (1575), le Deuxième livre de motets à 4 voix (1585) qui comprend une œuvre d'importance: le Super flumina Babylonis, le Missarum liber quintus (1590) qui rassemble ses œuvres les plus connues comme Iste Confessor et l'Eterna Christi munera. Pendant ses dernières années à Rome, il publie le Stabat Mater (1591) qui, plus tard, sera attentivement étudié et admiré par Wagner, ainsi que le recueil de Madrigali spirituali (1594). Une œuvre extraordinairement riche P. a laissé une œuvre considérable presque entièrement consacrée à l'église. Il composa environ 100 messes motets, plusieurs Magnificat et trois Stabat Mater. [...]
[...] Dans un tiers de ses messes, P. travaille suivant la technique dite de la paraphrase qui consiste à développer le matériel grégorien déjà existant. Par exemple, dans la messe Ecce sacerdos magnus, les neumes et mélismes grégoriens sont réduits à des figures limitées à des notes longues de même durée et souvent répétées jusqu'à la fin de la messe, tandis que les autres voix forment le contrepoint avec de nouveaux thèmes, répons et imitations autour de cette structure fixe. Si l'on tient compte des exigences de sobriété, de sérieux et d'intelligibilité des textes, recommandées par le Concile de Trente (1515-63) au sujet de la musique d'église, la polyphonie de P., comme l'exemple de la Messe pour le pape Marcel déjà évoqué, et nombre de ses motets, est marquée par une expression et un sentiment profonds; à cela s'ajoute un effort vers la simplicité et l'élégance. [...]
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